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      • 13 février 2008

        Notre maire qui êtes au-dessus des lois, que notre NON vous soit opposé...

        Nous venons d'apprendre que le samedi 9 février notre "cher" maire vient de se mettre en dehors de la loi électorale.
        En effet, un espace a été aménagé, sur les Hauts de Carlevan, pour les enfants, avec un Arborétum. Il y a prononcé un discours public ( ce que la loi interdit pendant quelques mois avant une échéance électorale ) dans lequel il a ouvertement critiqué Besancenot et notre programme de logements sociaux (*) alors que lui protège les collines.

        (*) Monsieur Povinelli votre inquiétude ne doit pas vous autoriser à enfreindre votre droit de réserve.
        Nous vous rappelons également que notre liste "Enfin La Gauche à Allauch" est composé d'acteurs du mouvement social et associatif, des membres des collectifs antilibéraux, des militants de partis politiques, syndicalistes, citoyens.
        Notre liste est soutenue par des citoyen(ne)s engagé(e)s, La LCR, Le PCF, Rouge Vif, d'anciennes élues communistes


        3 commentaires :

        Anonyme a dit…

        Chaque année, la ville d’Allauch paie environ 200 000 € au titre des logements sociaux manquants pour atteindre les 20% exigés par la loi.

        Allauch c’est, d’après sa municipalité, un certain « art de ville », un écrin de verdure aux portes de Marseille qui ne souhaite pas s’embarasser de logements sociaux.

        Le maire socialiste justifie l’absence de parc social par le prix élevé du foncier dans sa commune. Soit.

        Mais avec avec un taux de logements sociaux de 2,5% pour une population totale de 18.900 habitants, Allauch figurait en tête du "palmarès des villes cancres du logement social" publié par l’hebdomadaire La Vie en novembre 2005.

        Anonyme a dit…

        Roland Povinelli mis en cause sur le blog de... Jean-Noël Guérini Sous le titre "Gagnons un logement pour tous !", Jean-Noël Guérini reproduit le texte du discours qu’il a prononcé sur ce thème à l’occasion d’une réunion publique et où il rappelle "l’impérieuse nécessité d’engager un véritable Programme de l’Habitat pour tous les Marseillais". Il dénonce au passage la gestion de l’équipe Gaudin :
        "Alors que la loi SRU fait obligation d’en construire 20%, le taux de logement social n’est que de 18.50 % à Marseille. Ainsi, rien que pour atteindre le minimum prévu par la loi, c’est 5000 logements sociaux qui manquent dans notre Ville ! Pire, dès 1995, la municipalité Gaudin a même annulé des programmes de constructions qui étaient pourtant financés par l’État. Il y a en 2007, 4000 logements conventionnés de moins qu’à son arrivée aux affaires en 1995 ! (64 194 en 1995, 60 484 en 2005). Ce n’est donc pas le nouveau et récent discours attendrissant, disons-le franchement, sur le logement social (élections municipales obligent) qui peut nous tromper sur la politique désastreuse du maire sortant. Le verdict, mesdames et messieurs, est accablant : Il est aujourd’hui quasiment impossible pour des milliers de familles marseillaises d’accéder au logement social ou à l’accession à la propriété." (...) "Cette situation ne peut être tolérée, je m’engage à y mettre fin au lendemain de mon arrivée à la mairie de Marseille."
        Réponse le 28 décembre d’un internaute :
        "Que de belles parole de Mr Guérini ! Ainsi les socialistes batiraient plus de logements sociaux. Dommage que dans la commune toute proche d’ALLAUCH, dirigée par un socialiste depuis 25 ans ( !), ils n’aient pas entendu ce message. En effet le taux de logement social n’y est que de 3.5% soit le plus bas de France. A méditer..."
        Voir en ligne : http://www.jn-guerini.fr/2007/12/18/gagnons-un-logement-pour-tous/

        Anonyme a dit…

        La Fondation Abbé-Pierre dresse la liste des mauvais élèves de la loi SRU
        A un mois des élections municipales, la Fondation Abbé-Pierre a publié, mercredi 13 février, un palmarès des bons et mauvais élèves en matière de respect de la loi SRU (solidarité et renouvellement urbain) de décembre 2000. Pour favoriser la mixité sociale, l'article 55 de cette loi oblige les villes rattachées à une agglomération de plus de 50 000 habitants à atteindre au moins 20 % de logements sociaux d'ici à 2020. Mais, comme le souligne la Fondation, de nombreuses communes ne respectent pas cette obligation. Sur les 720 villes examinées, 60,4 % n'ont pas respecté l'objectif fixé par la loi durant la période 2002-2006 – les chiffres de 2007 n'étant pas encore disponibles. 9,3 % d'entre elles n'ont financé aucun logement social durant ces cinq ans.
        "La Fondation Abbé-Pierre tient, par cet acte symbolique, à démontrer la part de responsabilité de certaines communes dans la crise du logement sans précédent que traverse notre pays. A l'heure des bilans de mandats municipaux, les candidats en campagne ne pourront ainsi s'affranchir d'une prise de position claire", explique l'association dans un communiqué
        LES RÉGIONS PACA ET ILE-DE-FRANCE POINTÉES DU DOIGT

        736 communes sont soumises à la loi SRU mais la Fondation n'a pu en examiner que 720, "seize ne présentant pas l'ensemble des informations nécessaires à l'analyse". Parmi les vingt-neuf communes de plus de 50 000 habitants concernées, c'est Saint-Maur-des-Fossés (Val-de-Marne) qui arrive en tête des "mauvais élèves". En 2002, cette commune, qui compte 5,5 % de logements sociaux, avait pour objectif d'en construire 1 236 en cinq ans, et n'en a finalement financé que 30 en 2006 ! Neuilly-sur-Seine (Hauts-de-Seine) arrive juste derrière. Avec 2,6 % de logements sociaux en 2002, elle n'a financé en cinq ans que 181 logements sociaux, alors que l'objectif était fixé à 1 324. Parmi les "bons élèves" figurent Versailles (Yvelines) et Paris, qui ont largement dépassé leurs objectifs, la Fondation soulignant cet "effort" "malgré des contraintes environnementales très fortes (...) et sans abuser du recours au logement intermédiaire".
        Parmi les villes de 5 000 à 50 000 habitants, le "tableau de déshonneur" va à Allauch (agglomération de Marseille), et au Pian-Médoc (agglomération de Bordeaux), qui n'ont pas financé le moindre logement social. Parmi les "bons élèves" : Francheville (près de Lyon), Saint-Médard-en-Jalles (agglomération de Bordeaux).

        http://www.lemonde.fr/municipales-cantonales/article/2008/02/13/la-fondation-abbe-pierre-dresse-la-liste-des-mauvais-eleves-de-la-loi-sru_1010981_987706.html?xtor=RSS-3208

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