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      • 31 janvier 2015

        LINEA : avec nous dites NON à l’aspirateur à voitures !!






        LINEA : avec nous dites NON à l’aspirateur à voitures !!



        Régulièrement depuis 30 ans, tel le serpent de mer, ressurgit, dans la tête de ceux qui nous gouvernent,  l’idée d’une rocade qui couperait Allauch en deux pour délester une partie du trafic routier entre l’autoroute nord et l’autoroute est.

        Il y a trente ans cette voie se nommait le CD4 dévié, aujourd’hui c’est la LINEA, mais au fond le projet est le même. Non un projet pour les transports en commun et respectueux de l’environnement mais une balafre routière inutile pour les allaudiens et à l’utilité plus que contestable pour l’ensemble de la population départementale. Faut-il le rappeler ? Les promoteurs du projet annoncent une moyenne de 600 véhicules à l’heure (1000 en pointe !).

        Il y a trente ans la municipalité se prononçait contre le projet, aujourd’hui sa position semble plus ambigüe vis-à-vis de ce projet départemental et, alors que la L2 (projet similaire sur Marseille, n’est toujours pas terminée) l’enquête publique sur la LINEA a démarré et chaque citoyen d’Allauch est appelé à venir dire à l’annexe de mairie de La Pounche ce qu’il pense du projet et ce jusqu’au 19 février.

        Nous appelons les allaudiennes et les allaudiens à signer la pétition contre ce projet coûteux, polluant et qui ne règlera rien en matière de circulation puisqu’au contraire il va fonctionner comme un véritable aspirateur à voiture. Allauch a besoin d’investissements sociaux, d’engagements pour l’emploi, d’un développement des transports en commun gratuits avec en particulier la prolongation de la ligne de métro jusqu’à Plan de Cuques, mais absolument pas d’une nouvelle artère routière.

        Nous vous donnons un premier rendez-vous de signatures de la pétition samedi 14 février de 10h à midi devant la poste de La Pounche ou par Internet : 


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        ELGAA se bat aussi bien sûr sur d’autres questions n’hésitez pas à nous contacter pour plus amples renseignements.
        Merci de m’informer des actions et initiatives d’ELGAA
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        30 janvier 2015

        Grande rencontre euro-méditerranéenne sur l’eau



        Charte de la grande rencontre


        euro-méditerranéenne sur l’eau






        La GREMME (Grande Rencontre Euro-Méditerranéenne de Marseille sur l’Eau) est un processus qui culminera par l’ouverture d’un espace de rencontre pendant deux jours à Marseille.

        Le 6 et 7 février , de 9h à 18h dans les locaux du Conseil Régional (Porte d’Aix).
        Pour vous inscrire  

        Elle est organisée dans le droit fil du FAME (Forum alternatif mondial de l’eau) 2012 et prépare la tenue des ateliers sur l’eau du Forum social mondial qui se tiendra à Tunis trois mois plus tard.
        L’ensemble des entités et des personnes participantes se réuniront autour de cette charte.



        La GREMME est un forum thématique tel que défini par le mouvement des forums sociaux mondiaux.
        Elle est indépendante des États, des partis politiques, des sociétés à but lucratif et des religions.
        • Son premier objectif consiste, autour de la Méditerranée, à développer, à diversifier et à approfondir la réflexion collective et plurielle sur le grand et le petit cycle de l’eau, gérés en tant que « commun » dans le cadre de régulations écologiques décidées et planifiées démocratiquement à chaque niveau.
          Cette élaboration s’appuiera sur les bilans tirés des conflits hydro politiques en cours, des luttes contre l’extractivisme et les pollutions, contre les diverses formes de privatisation et de marchandisation en préparation ou adoptées dans l’intérêt des multinationales et des pays du Nord. Elle se nourrira des réussites dans les réalisations et les modes de gestion alternatifs.

        • La rencontre mettra l’accent sur le droit humain fondamental à un accès suffisant et permanent à l’eau potable, à l’assainissement et à l’hygiène. Cela supposera non seulement l’inscription de ce droit dans les Constitutions de chaque pays, mais des lois qui obligeront les autorités publiques à l’assurer, le défendre et le développer, en particulier par la mise en place de la gratuité pour des prestations de base.
          Elle défendra le droit des femmes contre l’oppression spécifique qu’elles subissent dans ces domaines.


        • Autour de la Méditerranée, le changement climatique est déjà en route ! La rencontre essaiera d’inscrire bilans et propositions dans le cadre de cette forte contrainte.
          La rencontre fera la promotion de l’agriculture paysanne pour la souveraineté alimentaire, des cultures intra urbaines et péri urbaines, économes en eau et peu polluantes.
          Elle mettra en cause la pollution des masses d’eau douce souterraines, de surface, de la mer Méditerranée, dues aux industries extractives, à l’agriculture productiviste, à l’assainissement défaillant, au transport maritime…
          Elle défendra la continuité écologique des cours d’eau et la préservation des zones humides. Elle préconisera la perméabilisation des zones urbaines.
        • Tournée vers l’action, la GREMME vise à la constitution et au développement de réseaux euro-méditerranéens d’entraide, réunissant ceux qui luttent pour ces alternatives. Elle se propose de faciliter la production interactive et l’échange d’informations sur les modes de gestion et les luttes dans la partie est et sud de la Méditerranée.
        Le Président


        Bernard Mounier : « Il faut établir une démocratie de l’eau »



        Bernard Mounier : « Il faut établir une démocratie de l’eau »
        • Écrit par  Mireille Roubaud
        • vendredi 30 janvier 2015 15:58
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        Pour Bernard Mounier, le contexte de changement climatique est un élément nouveau Photo : Migué Mariotti
        Bernard Mounier, le président d’Eau bien commun présente la grande rencontre euro-méditerranéenne sur l’eau qui aura lieu les 6 et 7 février à l'Hôtel de Région à Marseille.
        Après des mois de travail, l’association Eau bien commun propose une grande rencontre euro-méditerranéenne sur l’eau (Gremme) réunissant élus, associatifs, experts et citoyens à l’hôtel de région les 6 et 7 février prochains. Présentation avec Bernard Mounier, président de l’association.

        6 et 7 février : deux jours de conférences et d’ateliers

        Associatifs, citoyens, experts ou élus se succéderont les 6 et 7 février prochain à l'hôtel de région. Au programme, pour commencer, un rendez-vous un peu plus politique avec une présentation de la démocratie de l'eau dans la région Paca à savoir l'Agora ou l'espace public régional de l'eau (Epre) dès 11h le vendredi 6 février puis une audition publique régionale sur la politique européenne de l'eau avec l'Institut européen de la recherche sur la politique de l'eau, la coordination Île de France, Eau bien commun Rhône-Alpes. Les « solutions des partis », Parti communiste, Ensemble, Parti de gauche, Europe Écologie les Verts seront également évoquées le samedi 7 février entre 14h et 16h.
        Les modes de gestion de l'eau sont également une composante importante des réflexions engagées par les participants avec une conférence sur « la gouvernance de l'eau » menée par Jean-Claude Cheinet, président du MNLE (Mouvement national de lutte pour l'environnement) Paca le vendredi 6 février de 16h à 18h ou encore un atelier sur « les solutions pour la gestion et le financement » mené par Eau bien commun Paca le samedi 7 février de 11h à 13h.
        Autres thématiques fortes développées durant le Gremme, « l'eau dans la ville », la pollution en Méditerranée, « l'eau et l'industrie » ou l'eau comme « instrument de colonisation ».
        M.R.

        Dans quel contexte s’inscrit cette rencontre, s’agit-il du prolongement du Fame (Forum alternatif mondial de l’eau) ?
        Contrairement à ce qui s’est passé il y a 3 ans, on ne se retrouve pas ici en face du conseil mondial de l’eau financé par les fonds publics et les grandes multinationales. Là le grand raout se tient en Corée du Sud, à Daegu, il se tient sur la même musique avec les mêmes paroles. En 2012, ils en étaient aux solutions maintenant ils se demandent comment les appliquer. Mais entre temps, ce qui a changé, c’est la prise de conscience au niveau mondial et en France de l’inéluctabilité du changement climatique. Dans le cadre de la Gremme, nous posons la question du rôle de l’eau dans son grand et son petit cycle.
        Quel est l’objectif de la Gremme ?
        C’est de préparer la réunion de la COP21 à Paris en décembre, d’évaluer et de voir comment l’accession à d’autres pratiques permet d’atténuer les effets du changement climatique. Le tout dans un contexte global d’augmentation des gaz à effet de serre. Car cela va continuer à s’amorcer même si on engageait des mesures drastiques. On a entamé un processus pour des centaines ou des milliers d’années. La question, c’est comment on peut agir sur le cycle de l’eau. On voit bien que les solutions purement technologiques comme on a fait au stade Ganay avec un grand réservoir de 30 000 mètres cubes qui stocke aussi les eaux usées et peut déborder, ne sont pas efficaces. Il faut agir en amont et de façon systémique, pas seulement sur une variable. Pour nous, une façon d’agir c’est de gérer l’eau comme un commun. Passer de l’usager consommateur à l’usager citoyen en établissant une vraie démocratie de l’eau à tous les niveaux. Notre déclaration commune finale sera aussi portée au pavillon de l’eau au forum social mondial de Tunis qui se tiendra en mars prochain.
        Pourquoi l’organiser à la Région ? Et avec qui ?
        Ce n’est pas anodin évidemment. Le conseil régional Provence Alpes Côte d’Azur (Paca) essaie de mettre en place des institutions qui vont dans le sens de cette démocratie de l’eau que nous souhaitons. L’agora par exemple, qui fait intervenir des institutions au sein des comités de bassins ou l’Epre, Espace public régional de l’eau, qui met à disposition des collectivités des subventions si ces dernières veulent étudier le passage en régie. Pour ce qui est des intervenants, nous recevrons aussi des associatifs ou citoyens de l’autre rive de la Méditerranée pour évoquer les solutions des peuples, et en même temps ce qu’il ne faut pas faire.
        propos recueillis par Mireille Roubaud
        Publié dans Développement durable

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