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      • 14 mars 2008

        Conseil Municipal du 14 mars 2008

         Contrôle technique de la démocratie

        Chaque mois, le Ravi teste incognito un conseil municipal en région Paca pour surveiller le fonctionnement de la démocratie locale...

        18h33 Difficile d’entrer dans la salle municipale François Mitterrand d’Allauch. Le premier conseil de la 6ème mandature du socialiste Roland Povinelli fait une grosse recette : même le derrière du comptoir du bar, pourtant hors service, a été pris d’assaut ! D’un peu plus près, un petit air d’école des fans se dégage : à côté des inconditionnels du maire, les familles, enfants compris, forment un gros contingent de l’assemblée. « Je suis là parce que ma femme est élue pour la première fois », glisse un retraité, l’œil humide.

          
        18h36 Le maire sortant, réélu le 9 mars avec plus de 81 % de voix, laisse la présidence de la séance à Christian Jaille, conseiller tendance parti présidentiel de la nouvelle majorité (PS, Verts, Modem, UMP), pour cause d’élection du nouveau premier magistrat. Elu sur des listes d’union de la gauche ou gauche unie depuis 1975 et sans opposition pendant son dernier mandat, Roland Povinelli s’est transformé pour ces municipales en « Nicolas Sarkozy d’Allauch », selon ses mots. Objectif : contrer la liste Rouge Vifs, LCR, PCF, anti-libéraux et citoyens - « Enfin la gauche à Allauch » -, formée pour contester sa toute puissance locale.
        18h39 Gilles Viallon, tête de liste d’« Enfin la gauche à Allauch » et candidat au poste de maire contre le vice-président de la Communauté urbaine de Marseille (CUM), demande à « marquer le retour de l’opposition au conseil municipal » par une déclaration. Visiblement impressionné, l’ingénieur à la barbe poivre et sel attaque d’une voix hésitante : « Les élus de notre liste souhaitent faire de la commune une ville ouverte et non pas réservée aux gens fortunés. » Et de promettre de « rompre avec le clientélisme et l’autoritarisme » ou encore d’informer la population de la tenue des conseils municipaux et des décisions prises. En conclusion, le nouvel élu prévient : « Nous souhaitons que notre groupe ait les moyens de fonctionner. » Roland Povinelli prend consciencieusement des notes.
        18h51 Sans surprise, le maire sortant est réélu par 30 voix contre 3 et enfile sa 6e écharpe tricolore sous les crépitements des flashs des journalistes et les applaudissements chaleureux du public et de ses colistiers.
        18h55 Après s’être amusé de son score « stalinien », avoir juré la main presque sur le cœur que « depuis 33 ans, l’âge du Christ, [il] ne travaille que pour les Allaudiennes et les Allaudiens » et raillé Paulette Dadoit (opposition PCF), « à nos côtés pendant 20 ans et qui a voté toutes nos délibérations », Roland Povinelli s’attaque à la tête de liste de « Enfin à gauche ». « Si j’ai bien compris, vous faites partie des gens fortunés, monsieur Viallon ! », s’amuse le maire, lunettes sur le nez, le visage aussi rond que son ventre de notable de province. Jusque-là attentiste, la salle explose, rit, applaudit.
        19h02 Début du stand- up de Roland Povinelli. A l’instar des bateleurs de foire, le maire harangue et excite le public en arpentant l’espace libre entre la scène de la salle municipale, cachée par un rideau, et les tables du conseil installées en « u », embellies de magnifiques nappes bleu roi. L’opposition bénéficie des trois places généreusement offertes par l’accent... Sa municipalité est le cancre du classement de la Fondation Abbé Pierre avec 2,5 % de logements sociaux ? « Nous avons su préserver nos 4 000 hectares de collines et notre agriculture », tonne Roland Povinelli. Et de s’attaquer une nouvelle fois à Gilles Viallon : « nous espérons que vous participerez à la prochaine campagne de replantage. Je vous donnerai une petite pioche ! » Nouvelle ovation. Suivie d’une surenchère : « Il y a 631 demandes de logement social en attente à Allauch, et je connais tous les demandeurs. D’ici trois-quatre ans, toutes seront réglées. »
        19h09 Hâbleur, Roland Povinelli fait désormais les questions et les réponses, passe d’un sujet à l’autre... On l’accuse de vouloir rester à vie à la mairie ? « Entre un maire et une ville, c’est comme une histoire de couple. Certains se séparent au bout de six mois, d’autres restent ensemble toute leur vie », se défend le conseiller général, dans l’hilarité générale. 19h11 Etouffé par le débit du maire qui le dénigre maintenant de vouloir remunicipaliser l’eau, Gilles Viallon trouve la force d’insister : « Vous pouvez demander une étude indépendante. » Hésitant un instant, le maire s’en tire par une nouvelle pirouette : « Je ne suis marié avec personne ! Si c’est possible, moins cher et si l’eau à la même qualité, je serais d’accord. D’ailleurs, faites-moi une proposition. Un conseiller municipal est là pour conseiller son maire ! » La salle rit et applaudit, encore et toujours.
        19h20 Définitivement conquis, le public relance lui-même le show lorsque Roland Povinelli décide d’arrêter : « Il n’est que 7h30 ! » Comme les meilleurs performeurs américains, le maire en rajoute alors : « J’ai encore une heure ! » Ovation redoublée. Le spectacle est pourtant terminé : il décide de s’asseoir.
        19h21 Retour à la politique. Paulette Dadoit demande la parole. « Lorsque nous travaillions ensemble, mon groupe votait les délibérations issues du programme, mais pas celles qui en déviaient », souligne la conseillère communiste passée du côté de l’opposition, avant de lancer au maire : « Le PCF est à gauche, pas encore l’UMP à ce que je sache. » Le maire du tac au tac : « A Aubagne, le PC s’est allié avec le Modem. » Paulette Dadoit, un peu lasse : « Tu veux avoir le dernier mot... »
        19h24 Roland Povinelli apprécie visiblement peu la contestation de son pouvoir et sa légitimité de représentant de la gauche locale : il accuse maintenant son opposition d’être un ersatz du nouveau parti d’Olivier Besancenot. « Vous dénaturez ! », proteste Gilles Viallon. « T’énerve pas ! », lance du milieu du public Charles Hoareau, leader charismatique de la CGT chômeurs et dernier de la liste « Enfin la gauche à Allauch ». Mais le maire insiste, de plus en plus vindicatif : « C’est ma problématique ! Vous avez voulu vous compter sur Allauch ! Mais en plus des 14 % réussis par le PC et la LCR à la présidentielle, vous n’avez attiré que des mécontents, ceux à qui je n’ai pas pu avoir un appart pour la petite ! » Et de roucouler à l’adresse du public : « Si Allauch est une belle commune, c’est un peu grâce à moi... » Pour une fois, son opposant a le dernier mot : « Vous n’en avez pas le monopole ! »
        19h30 Robert Laporte demande à s’exprimer. « La prochaine fois, on votera un règlement intérieur et je le ferai appliquer », prévient Roland Povinelli, de plus en plus irrité. Troisième élu de l’opposition, le militant LCR s’amuse : « Vous avez cité trois fois le Christ. Lui, a eu la bonne idée de se retirer au bout de 33 ans... » Huées et sifflets dans le public. Robert Laporte n’en a cure : « Je vais aussi vous parler de démocratie. Vos colleurs d’affiches... » Robert Povinelli ne le laisse pas finir et, déstabilisé, s’excuse : « Je ne suis pas responsable du parti socialiste, je sais qu’il y a eu un affichage avec des propos xénophobes, mais je vous prie de croire que je n’étais pas au courant. » Puis clôt les débats d’un « On s’arrête ! » particulièrement autoritaire.
        19h44 Roland Povinelli annonce l’élection d’Hélène Abert - « une femme brillante, directrice d’école, écrivain et humaniste » - au poste de première adjoint. En retour, il reçoit du « maire chéri... »
        19h46 Indifférent à la flatterie, Roland Povinelli lève la séance. « Il n’avait plus envie de parler », assure un autochtone à la sortie. Un privilège de vainqueur qui offre peu de garantie à l’opposition...
        Jean-François Poupelin

        ALLAUCH / FICHE TECHNIQUE

        - 19 400 habitants.
        - Le maire : Roland Povinelli, maire depuis 1975. Conseiller général des Bouches-du-Rhône et vice-président de la Communauté urbaine de Marseille. Cadre administratif à la retraite. 66 ans.
        - La majorité : Un groupe de 30 conseillers de la liste « Allauch d’abord » (PS, Vert, Modem, UMP).
        - L’opposition : Un groupe de 3 conseillers de la liste « Enfin la gauche à Allauch » (Rouge Vifs, LCR, PCF, anti-libéraux, citoyens).
        - Le conseil municipal soumis au test du Ravi : Durée : 1 heures 16 minutes. Présents : 30 élus de la majorité, 3 élus de l’opposition. Temps de parole cumulé de l’opposition : 4 minutes.
        - Le public : 217 personnes, journalistes compris.

        Le Ravi n°51 - Allauch, conseil municipal du 14 mars 2008

        le 14/03/2008
        18h33 Difficile d’entrer dans la salle municipale François Mitterrand d’Allauch. Le premier conseil de la 6ème mandature du socialiste Roland Povinelli fait une grosse recette : même le derrière du comptoir du bar, pourtant hors service, a été pris d’assaut ! D’un peu plus près, un petit air d’école des fans se dégage : à côté des inconditionnels du maire, les familles, enfants compris, forment un gros contingent de l’assemblée. « Je suis là parce que ma femme est élue pour la première fois », glisse un retraité, l’œil humide.  
        18h36 Le maire sortant, réélu le 9 mars avec plus de 81 % de voix, laisse la présidence de la séance à Christian Jaille, conseiller tendance parti présidentiel de la nouvelle majorité (PS, Verts, Modem, UMP), pour cause d’élection du nouveau premier magistrat. Elu sur des listes d’union de la gauche ou gauche unie depuis 1975 et sans opposition pendant son dernier mandat, Roland Povinelli s’est transformé pour ces municipales en « Nicolas Sarkozy d’Allauch », selon ses mots. Objectif : contrer la liste Rouge Vifs, LCR, PCF, anti-libéraux et citoyens - « Enfin la gauche à Allauch » -, formée pour contester sa toute puissance locale.

        07 mars 2008

        compte rendu réunion publique

        Ceci n'est qu'une restitution partielle donc partiale de la réunion d'hier soir.

        (voir le diaporama, en haut de page, au-dessus de l'archive de blog)


        18H20 Contraction, peur des chaises vides, angoisse de l'incident de
        dernière heure ...


        18H45 Le stress précédent est évacué, selon les méthodes d'estimation (méthode en dénombrant les têtes ou celle évaluant les jambes, vérification faite par les chaises vides et estimation du nombre de paires de fesses sur les banquettes latérales), nous étions entre 230 et 270 participants, ce qui, si l'on tient compte des astreintes faites au personnel municipal, permet une comparaison avantageuse avec le meeting de l'actuelle municipalité.


        18H50 La tribune était composée de gauche à droite de M. Avenas, P. Dadoit, J.P. Israël, S. Joshua, G. Viallon, J. Lerichomme, O Hoareau, J.L. Laurent, C.Gennatiempo et H. Gennatiempo junior par intermittence.

        L'élément le plus marquant fut, à mes yeux, la très haute tenue des débâts:


        -Odile Hoareau a rappelé la génèse de notre liste et nous a obligé à une
        séance de gymnastisque pour recueillir quelques applaudissements à
        l'énoncé du nom d'un(e) des colistiers qui s'extirpait alors de son siège.


        -Carole Gennatiempo a, au pied levé, détaillé notre programme ...
        légèrement perturbée par un agitateur sur ses genoux


        -Jacques Lerichomme, membre du collectif national antilibéral, oubliant volontairement le discours qu'il avait préparé, a lancé un véritable hymne à la conjonction des forces de le vraie Gauche.


        -Samuel Joshua, un des dirigeants nationaux de la LCR, s'est réjoui que les efforts de la nécessaire ouverture ait pu se concrétiser à Allauch par une liste regroupant toutes ses composantes.


        -Jean-Paul Israël, ex-syndicaliste CGM, nous a exhorté de réaliser la partie de notre programme consacrée au développement de l'emploi sur notre commune.


        -Michel Avenas, syndicaliste hospitalier, se déclarant piètre orateur ... ce que j'avais cru, a su en quelques mots et quelques exemples vécus sur Allauch, décliner sur le plan local les inepties de l'actuelle politique hospitalière des gouvernements de droite successifs.


        -Jean-Louis Laurent, cadre syndicaliste du secteur de l'immobilier, nous a brossé le tableau du manque de logements sociaux aussi bien sur un plan national que local. Il a par ailleurs insisté sur l'existence des outils pour fabriquer du logement social ... et sur l'absence de volonté politique pour les réaliser.


        -André Gérin, député maire communiste de Vénissieux, nous a apporté son témoignage sur les cas d'extrême difficulté à survivre qu'il constate
        dans sa commune et de l'évolution plus que préoccupante sous l'effet
        d'une droite pétainiste. Pour lui, à l'Assemblée Nationale, se camouflent sous des étiquettes UMP, une soixantaine de députés d'extrême droite.



        Après quelques interventions de la salle, l'une sobre provenant de "Marseille contre attaque à gauche" et une autre, pertinente, sur le logement à laquelle MM. Gérin et Laurent ont pu répondre.

        Gilles Viallon a rappelé nos engagements de transparence démocratique que respecteraient les élus de notre liste et les différences fondamentales entre une gestion de droite et une gestion de gauche.


        20H30, malgré la concurrence non libre et totalement faussée ... d'un match de l'OM, l'assistance où toutes les générations cohabitaient, a réservé une salve de vivats (à peine déclenchée par Gérard) à la liste Elgaa.

        A titre personnel, je dois dire à quel point la haute tenue politique de cette réunion la différenciait de celles que j'avais connues dans le même lieu de la part du plus haut représentant de l'autre liste.

        J.B.

        ALLAUCH à la loupe - POLITIS


        PAR MICHEL SOUDAIS
        jeudi 6 mars 2008

        Allauch

        Le nom même de la liste d’un collectif de citoyens allaudiens, « Enfin la gauche à Allauch ! », est paradoxal puisque cette commune des Bouches-du-Rhône de près de 20 000 habitants, au nord-est de Marseille, est aux mains du socialiste Roland Povinelli depuis... 1975. Ce qui n’empêche pas la cité de figurer parmi les cancres de sa catégorie pour le logement social (2,6 %). En mai, Nicolas Sarkozy y a obtenu 64,3 %, et l’édile, qui se présente volontiers aux nouveaux Allaudiens comme « le Sarkozy d’Allauch », associe sur sa liste à l’intitulé teinté de lepénisme, Allauch d’abord, des membres du PS, du MoDem et de l’UMP ! En sorte que « la gauche à Allauch » peut se targuer d’être la seule liste d’opposition et « rassembler toute la gauche ». Elle a le soutien de la LCR, des Rouges vifs ­ le cégétiste Charles Hoareau est le dernier de liste ­, du collectif antilibéral, de Ballon rouge, et même du PCF, qui avait quatre élus dans l’équipe sortante.
        Si trouver des candidats n’a pas été évident, raconte Gilles Viallon, évoquant « un climat de peur », sa liste bénéficie d’un bon accueil : « Les gens nous disent : enfin on a le choix. » En 2001, il n’y avait qu’une seule liste. Le choix de porter « un coup d’arrêt à la politique clientéliste » du maire et de « revenir à une gestion transparente, ouverte, ayant le souci de l’emploi, des services publics, du logement ».

        Quel choix pour ALLAUCH ?


        MUNICIPALES 2008

        QUEL CHOIX POUR ALLAUCH ?

        Nous réaffirmons que la gauche et la droite ne gèrent pas une commune de la même façon : les uns et les autres opèrent des choix différents.

        La gauche a le souci de faire vivre dans la ville des valeurs qu’elle souhaite voir s’épanouir dans la société toute entière : la solidarité, la fraternité, la justice sociale.

        La droite n’a que la concurrence à proposer.

        Pour ALLAUCH le 9 mars IL FAUDRA FAIRE UN CHOIX entre ces valeurs.








        • La liste PS -UMP c’est : un Maire inamovible depuis plus de 30 ans, qui s’est habitué à l’absence d’opposition et qui a refusé de mettre en place les structures de démocratie participative permettant d’associer les Allaudiens aux décisions qui les concernent.

        Avec la liste « Enfin la gauche à Allauch ! » vous ferez le choix d’un collectif de citoyens qui s’engagent pour la démocratie participative et qui ne veut pas faire de la politique un métier !

        • Le Maire sortant appuie sa campagne sur un slogan nationaliste et égoïste « Allauch d’abord », qui prône le repli sectaire et l’individualisme.

        Notre collectif défend des valeurs de Solidarité, d’Egalité et de Fraternité.

        • Nos opposants c’est l’utilisation constante d’un discours sécuritaire, avec l’installation de la vidéo-surveillance dans le village! Pour surveiller qui et quoi ?

        Pour NOUS, la sécurité c’est un logement, un emploi et des services publics accessibles à tous.

        · La politique du logement annoncée par le Maire c’est la discrimination : par l’argent et par l’appartenance politique. (Prix de vente d’un T3 neuf à Pié d’Autry : 290 000€)

        Pour nous la gauche, c’est permettre à qui le souhaite de RESTER ou venir sur Allauch sans discrimination.

        · Renouveler le maire sortant c’est pour le mandat à venir le démantèlement des services publics. Le Programme « Povinelli » c’est la confusion constante entre services publics et mission de services publics, c’est aussi la mise en place de la délégation de service public, avec pour conséquences insécurité pour les usagers et les employés de ces services, fragilisant ainsi nos services publics.

        Pour notre collectif c’est la défense et le développement des services publics (eau, transport, environnement, enfance) et c’est refuser que nos impôts financent le secteur privé.

        · L’urbanisme pour le Maire sortant c’est dans la continuité de ce qu’il a fait : la vente des terrains aux promoteurs privés.

        Avec nous aucun terrain municipal ne sera concédé à la spéculation immobilière.

        Voilà quelque exemples, (mais il y en a d’autres), qui montrent qu’il y a une réelle différence d’objectifs et de pratiques entre des élus de droite et des élus de gauche.

        Qu’il ne suffit pas de se proclamer Allaudien amoureux de sa ville (ce que nous sommes tous) pour effacer son appartenance à l’UMP, ce parti qui remplit les poches des grandes fortunes tout en déclarant que les caisses sont vides, trop vides pour embaucher à l’hôpital, à l’école, à la Poste.

        Les candidats de la liste « Enfin la gauche à Allauch !» sont aujourd’hui en droit de se revendiquer comme la seule liste de gauche proposée à vos suffrages.

        Elle rassemble sur des valeurs de gauche, à travers une diversité de bon aloi entre citoyens engagés ou non dans des partis, et garantit ainsi une pratique transparente au sein du conseil municipal.

        En face se présente une coalition hétéroclite qui s’apparente à une armée mexicaine, et dont la fonction est essentiellement d’assurer les futurs succès électoraux du maire.

        La présence de nos élus dans le conseil municipal permettra de faire entendre la voix de la gauche dans les débats.

        Le 9 mars 2008

        VOTEZ

        ENFIN LA GAUCHE A ALLAUCH !


        05 mars 2008

        Dans son dernier "tract", le maire sortant utilise les grosses ficelles

        DEBOUT!

        Dans son dernier "tract", le maire sortant utilise les grosses ficelles

        Diabolisation de la LCR et de ses militants pour effrayer les braves gens, caricature et approximations historiques (volontaires).

        Passons sur le bilan quasiment féerique qu'il fait de ses mandatures, à coup de raccourcis, d'omissions et de mensonges (par exemple sur le logement...).

        Pour nous, militants de la LCR, le plus détestable est la caricature de notre liste, de ses propositions, de ses candidats.

        Enfin la Gauche à Allauch, c'est un collectif de citoyens, dont la plupart d'ailleurs ne sont pas encartés, et soutenus par des organisations et/ou des associations. La LCR y a toute sa place, ni plus, ni moins. Nos propositions, il est nous est facile de les développer, de les argumenter, à tout moment, pour qui le souhaite. Et notre histoire avec Allauch ne s'arrêtera pas le 10 mars, bien au contraire.

        Et si ce "tract" passe sous silence le fait que nos camarades du PCF nous ont rejoints, c'est que ce fait vient contredire la fable qu'on essaie de présenter aux électeurs: Allauch d'Abord, ce serait la gauche, et notre liste un assemblage de gauchistes évidemment irresponsables.

        Le PS, le PRG, les Verts appellent à voter Povinelli? Fort bien, celà n'étonnera personne. Mais l'UMP? Et le Modem? Ils appellent à voter pour qui? Ils sont sur quelle liste (6 colistiers UMP sur la liste Allauch d'Abord, d'après La Provence du 4 mars)? Silence assourdissant sur cette question...

        En fait la situation allaudienne vient confirmer de manière éclatante ce que nous disons, nous militants de la LCR depuis longtemps: il y a bien deux gauches dans notre pays. Une gauche qui a renoncé, qui se résigne à gérer les affaires en bon commis du capitalisme, à tel point que diriger une commune avec la droite la plus réac ne la gène même pas, au contraire.

        Et une gauche qui est debout, qui n'a pas renoncé à abattre le capitalisme, qui se bat pour ses valeurs, qui pense que même à l'échelon d'une commune, au plus près de la population, on peut rendre le monde meilleur. Et à Allauch comme ailleurs, çà commence à se savoir.

        Michel J

        02 mars 2008

        Non, nous ne voulons pas des dérives droitières et sécuritaires du Maire sortant.

        Non, nous ne voulons pas des dérives droitières et sécuritaires du Maire sortant.

        Comment, dans le même temps, revendiquer le statut de ville la plus sûre et vouloir installer la télésurveillance ? Pour surveiller qui ? Qui suspecte-t-on ? Et de quoi ? Notre projet au contraire repose sur les valeurs de respect des individus, de dignité, à l'opposé des bouffonneries de Big Brother qui nous sont proposées.

        Non, nous ne voulons pas du modèle de M. Sarkosy que le Maire sortant vénère.

        Nous ne voulons pas de dirigeants ou d'édiles arrogants et grossiers.

        Nous ne voulons pas voir les missions de services publics confiées à des entreprises privées dont le seul but sera de réaliser les profits maxima.

        Notre projet repose au contraire sur le maintien du service public et le renforcement de ses missions, à l'opposé de la politique qui consiste par exemple à confier une crèche au privé ou s'interdire la remunicipalisation de l'eau.


        Nous ne voulons pas d'une gestion municipale "à la petite semaine" sans vision à long terme et qui, par incompétence, conduira Allauch à une impasse financière si la même équipe est reconduite. La dette d'Allauch s'élevait à 1000 euros par personne (et non par foyer fiscal !) en 2006. A combien s'élève-t-elle aujourd'hui ? Notre projet repose au contraire sur un assainissement des finances de la ville par diminution des dépenses somptuaires et par une diversification de ses ressources.

        Nous ne voulons pas d'une ville qui se vide de sa substance en étant incapable de retenir ses enfants. ( voir l'article Allauch : et si c’était un signe ? )

        Notre projet repose sur les valeurs de gauche de solidarité et de fraternité en favorisant la construction de logements accessibles à l'opposé de la politique de bunkerisation menée par le Maire sortant pour protéger Allauch d'ennemis qui n'existent que dans sa tête.

        Nous ne voulons pas de l'image piteuse de dernier de la classe donnée par Allauch et son Maire dans la presse à l'occasion, entre autres, de la publication du palmarès des villes qui ne respectent pas la loi SRU.

        Quelle honte ! A-t-on perdu tout sens de l'honneur, de solidarité, de partage ? Nous souhaitons au contraire redorer le blason d'Allauch en donnant de cette ville l'image d'une démocratie apaisée, dynamique, ouverte à tous et donc aux plus démunis, respectueuse et digne.

        Allauch : et si c’était un signe ?


        Allauch est une petite commune de près de 20 000 habitants, située au Nord Est de Marseille. Dirigée par un maire de droite jusque dans les années 70, elle fut conquise par la gauche en 1975 suite à une décision préfectorale de casser l’élection d’une équipe aux relations douteuses dont le budget venait d’être rejeté, qui ne cessait de se déchirer dans les séances du conseil municipal et dont l’un des colistiers sera en 1981 compromis dans ce qu’on a appelé la tuerie d’Auriol. [1].

        On est en pleine bataille du programme commun et la gauche de l’époque (PCF, PS, MRG) voit dans cette conquête un signe que l’union ça marche et que l’on peut mettre en place au niveau des communes si ce n’est des îlots de socialisme, du moins une véritable politique de gauche. Sous la conduite de Roland Povinelli, jeune maire PS mis en place alors et régulièrement réélu depuis, la nouvelle équipe travaille pour aller dans le sens d’une « gestion de gauche ». Non sans résultats. Ainsi Allauch est une des villes de France qui consacre le plus gros budget à l’éducation [2] alors que la fiscalité y est restée relativement stable et moins élevée que la Marseille voisine. [3]

        Située au pied des collines de Marcel Pagnol, la commune comprend à peine 1000 hectares de terrains urbanisés ou urbanisables pour 4000 hectares de collines. La ville a préservé son environnement et fait figure de havre de paix à deux pas des quartiers nord et de ses cités populaires dégradées. Mais à quel prix ? Cette ceinture verte comme se plait à l’appeler le maire s’est faite par le biais d’une limitation stricte de sa démographie « grâce » à une politique municipale du logement aujourd’hui montrée du doigt par tout le monde et par une politique de non création d’emplois moins connue mais néanmoins bien réelle.


        Allauch d’abord ?

        Depuis plusieurs mandatures toute la campagne de l’équipe en place s’est faite sur ce thème surprenant pour une municipalité qui se dit de gauche et donc en principe porteuse de valeurs de solidarité et de partage des richesses.

        Allauch d’abord ça veut dire quoi ?
        Moi d’abord les autres ensuite ?
        Et qui sont les autres ?
        Celles et ceux qui passés la pancarte (Allauch et Marseille se touchent) deviennent des étrangers, voire des hostiles ?
        Celles et ceux, habitants de la cité HLM La Marie toute proche qui non seulement sont pauvres mais en plus souvent sont noirs ou arabes ?
        Allauch d’abord fait incontestablement penser au slogan du FN Les français d’abord, slogan devenu dans la campagne des municipales marseillaises Les marseillais d’abord.

        Vraies questions et fausses solutions

        Pour résoudre les problèmes de l’emploi et du logement qui se posent avec force à Allauch [4], la municipalité loin de s’attaquer au fond des problèmes a voulu flatter l’électeur par un discours non seulement égoïste mais en plus complètement faux et menant à une impasse.
        Logement

        Le discours est faux

        En effet si on regarde l’évolution démographique de la commune telle que donnée par la notice communale on s’aperçoit qu’en 30 ans de gestion le solde démographique naturel (la différence entre les naissances et les décès) est négatif de 465 personnes, alors que s’il y avait eu une évolution comparable à celle nationale le solde aurait été positif de 1500 personnes environ. Le résultat de la politique municipale est là : les allaudiens « de pure race » sont donc une espèce en voie de disparition ! A l’inverse l’augmentation de la population est due à une « invasion » de 7758 marseillais, aubagnais, voire même horreur suprême de gens même pas de Provence…Que font les services municipaux chargés du contrôle aux frontières communales ?!

        La politique restrictive et sélective en matière de logements a conduit la mairie à la poursuite de son rêve de « petit Neuilly de Marseille » [5] à favoriser une sélection par l’argent et donc une flambée du prix des loyers et des acquisitions. Or Allauch n’est pas à l’origine, ni même encore aujourd’hui une ville habitée par une majorité de gens fortunés. Le revenu moyen, bien que supérieur à Marseille (ville où la moitié de la population ne paie pas l’impôt sur le revenu) est inférieur à bien des villes du département. Du fait de cette flambée les jeunes allaudiens sont donc aujourd’hui contraints de quitter leur commune natale pour trouver à se loger. Pour eux le Allauch d’abord est devenu le Allauch dehors, c’est la raison principale du solde naturel négatif de population.

        Une impasse

        Jusque dans les années 80 les maisons qui se vendaient sur Allauch étaient majoritairement achetées par des salariés à statut qui pouvaient accéder à une maison de village ou à un appartement dans une copropriété située au pied des collines. Aujourd’hui ce n’est quasiment plus le cas et s’il n’est pas mis un coup d’arrêt à cette politique on assistera à un changement de population dans une commune dont les personnes aux revenus modestes seront exclues. Les maisons qui se construisent sont pour des habitants au revenu confortable et qui de fait votent majoritairement à droite ce qui a fait dire à l’ineffable Povinelli « Je suis le seul maire socialiste d’une ville de droite ». C’est ce constat qui l’a conduit à faire alliance avec l’UMP en espérant refaire le coup des dernières élections où il y avait une seule liste présente [6]

        Emploi

        Cette politique de fermeture est aussi une politique de fermeture à d’emploi, préoccupation pourtant première des allaudiens si on en croit un sondage de février 2006. Préoccupation première à laquelle la mairie n’a pas répondu et ne répond toujours pas dans le matériel de campagne volumineux qu’elle diffuse ces temps ci dans les boites au lettres. Dans ce domaine la mairie n’a aucune proposition concrète. Pourtant, outre les 13,6% de chômeurs, sur 7500 allaudiens actifs, seuls 1500 travaillent sur la commune qui offre à peine plus de 3000 emplois. Sous le couvert d’un souci légitime de préservation de la nature le maire refuse toute activité productrice nouvelle, refus qu’il illustre sur son matériel de campagne par une photo d’une usine enfumée barrée de rouge…comme si l’emploi ne pouvait être que de l’activité polluante.
        Sous sa conduite Allauch risque de devenir une cité dortoir vieillissante.

        L’autre aspect et non des moindres c’est que sans entreprises la commune ne bénéficie pas des retombées économiques et fiscales d’une activité. De fait Allauch vit sous perfusion du Conseil Général [7] et par l’endettement qui atteint la jolie somme de 994€ par habitant. Ce système atteint aujourd’hui ses limites ce que Povinelli reconnaît implicitement dans son matériel de campagne quand il écrit : « aucun équipement d’envergure ne sera réalisé (…) aucun nouveau service ne sera créé afin de ne pas augmenter le personnel municipal ».Et continuant les fausses réponses le premier thème mis en avant dans le même matériel pour une commune qui a pour slogan Un certain art de ville...c’est la sécurité et le seul projet important annoncé se révèle être la vidéosurveillance !
        Le rêve se fissure…

        Enfin la gauche !

        Excédés par les propos populistes et la dérive droitière de plus en plus marquée, de sa suffisance Povinelli 1er, éléments qui s’accompagnent d’un clientélisme et d’un autoritarisme grandissants, [8] en septembre une poignée d’allaudiens décide de se faire entendre. Militants du collectif antilibéral, de la LCR, de Rouges Vifs ou tout simplement citoyens du peuple de gauche, celui qui a dit NON à la constitution européenne, ils se réunissent régulièrement, font une première réunion publique et décident de lancer une liste dont le titre à lui seul résume l’état d’esprit : « Enfin la gauche à Allauch ! ».
        La mayonnaise prend.

        De son côté le PCF, qui espérait jusqu’au bout reconduire l’union passée, finit par y renoncer, annonce en janvier les raisons de la rupture avec l’équipe Povinelli et rejoint la liste Enfin la gauche à Allauch ! qui se trouve donc soutenue par le collectif antilibéral, LCR, PCF, Rouges Vifs, bref la gauche, la vraie !


        Et c’est une équipe pleine de dynamisme qui fait campagne au porte à porte, aux sorties des écoles et sur les lieux publics. Une équipe qui se bat sur ses valeurs : droit à l’emploi, au logement, au transports, à la santé. Une équipe qui met l’accent sur les services publics et sur une autre logique pour Allauch, une logique de progrès social pour tous.

        Le 6 mars [9] aura lieu une réunion publique unitaire où interviendront André Gérin, le député maire de Vénissieux, Samuel Johsua le dirigeant de la LCR, Jacques Lerichomme membre du collectif national unitaire, mais aussi des syndicalistes, des militants associatifs…et bien sûr Gilles Viallon, tête de liste, ancien candidat PCF aux dernières cantonales et tous les candidats de la liste.

        Nul doute que le contenu de cette union, ses contours, le contexte de la commune et la proximité de la grande métropole, feront que cette soirée aura un retentissement qui dépassera le cadre d’Allauch. N’en déplaise aux tenants du repli sectaire : solidarité et justice d’abord !

        blog de campagne : http://elgaa.blogspot.com/


        [1] Toute une famille avait été décimée dans le village d’Auriol par un commando du SAC, la police parallèle de Pasqua

        [2] 2565€ euros par an et par enfant soit quatre fois plus que la moyenne nationale, selon l’équipe sortante

        [3] mais bien sur bien plus élevée que d’autres communes du département où l’emploi y est bien plus développé

        [4] la ville compte plus de 13% de chômeurs « officiels » et, avec un taux de 2,6%, - ce qui lui coûte près de 200 000 euros annuels d’amendes - elle est la lanterne rouge des logements sociaux

        [5] Dans La Provence du 18/11/05 Povinelli se félicitait « qu’Allauch soit le petit Neuilly de Marseille et avait rajouté qu’il ne voulait « que des gens respectueux sur la commune » (sic !)

        [6] PS, PCF et …divers ambidextres

        [7] dont le président Guérini est lui aussi un PS champion de l’ouverture à l’UMP voir édito du mois

        [8] Ici plus qu’ailleurs il vaut mieux être encarté PS si on veut espérer un emploi communal ou para communal. Aux meetings de l’omnipotent les personnels sont fermement conviés et pendant la campagne électorale on voit de drôles de colleurs d’affiches en bleu de travail intervenir à toute heure de la journée pour recouvrir toute expression qui n’a pas l’heur de plaire au maire. Sans parler de ces salariées venues se plaindre à plusieurs reprises à l’union locale CGT voisine, du harcèlement du maire et de la hiérarchie à son service.

        [9] à 18h 30 au gymnase de Pié d’Autry

        01 mars 2008

        Les chiens aboient, la caravane passe (*)

        Ce samedi matin, nous avons rencontrés les Allaudiennes (s)
        et nous leur avons proposé de venir nombreux

        Le 6 mars
        à 18h 30 au gymnase de Pié d’Autry

        à notre réunion publique unitaire avec :

        André Gérin, le député maire de Vénissieux,
        Samuel Johsua
        le dirigeant de la LCR,
        Jacques Lerichomme
        membre du collectif national unitaire,
        mais aussi des syndicalistes,
        des militants associatifs…
        et bien sûr Gilles Viallon et tous les candidats de notre liste

        Enfin la Gauche à Allauch




        (*) Tout au long de cette matinée l'accueil a été des plus chaleureux et le dicton :

        "Les chiens aboient et la caravane passe" est plutôt une réponse aux 2 moments forts de la semaine.
        • R. Povinelli (ps) à FR3 mardi répétant comment il avait choisi de s'allier avec l'UMP,
        • R. Povinelli en meeting jeudi et ses envolées guignolesques.
        Les sujets du transport, de l'emploi, des services publics, ... sont des sujets bien trop importants pour être traités à la légère.





        La Gauche, "la vraie", réussit son rassemblement


        Les allaudiens ont enfin le choix

        La Gauche, "la vraie", réussit son rassemblement.

        1er mars 2008

        Sous le slogan « Allauch d’abord ! », le maire sortant, can­didat unique lors des dernières élections municipales de 2001, présente une liste d’union PS, MoDem, UMP, cette dernière for­mation bénéficiant en plus, en cas de victoire de Roland Povi­nelli, d’un poste supplémentaire à la Communauté urbaine.

        Face à ce qu’ils qualifient de « manœuvres électoralistes et dans le souci de proposer un véritable projet alternatif pour Allauch, un collectif de citoyens attachés à des valeurs de gauche a décidé de prendre la politique communale à son compte et de présenter une lis­te aux municipales ».

        Cette liste, baptisée « Enfin la gauche à Allauch », conduite par Gilles Viallon, est ainsi composée d’acteurs du mouvement social et associatif, membres des collectifs antilibéraux, militants de partis politiques, syndicalistes, ci­toyens.

        Elle est soutenue dans sa dé­marche par le collectif antilibé­ral d’Allauch, la LCR, Rouges Vifs et le PCF « qui a rompu après trois décennies une union devenue contre nature ».

        Les candidates et candidats de la liste « Enfin Allauch à gauche ! » « veulent faire d Allau­ch une ville ouverte, à la gestion transparente, ayant le souci de l’emploi, du logement et des ser­vices publics ». Pour eux, « il est temps de porter un coup d’arrêt à la politique clientéliste d’un maire qui se veut maintenant, comme il le dit lui-même, le "Sarkozy d Al­lauch" et de retrouver le chemin du débat démocratique-et de la participation citoyenne ».

        Ils s’engagent à : défendre un véritable droit au logement pour tous. « Allauch doit rapidement quitter le groupe des derniers de la classe en terme de logement so­cial et développer un secteur loca­tif de qualité, accessible à nos jeunes qui s’installent et à nos an­ciens dont les revenus ont dimi­nué. »

        Mettre en œuvre une réelle po­litique de l’emploi sur la commu­ne : « Titularisation des employés municipaux sous contrat précaire, mise en valeur du patrimoine fo­restier et rural, installation d’acti­vités économiques respectueuses de l’environnement. » Développer les services publics : « Retour en maîtrise publique de l’eau, hôpi­tal d Allauch (travailler au retour des petites urgences), petite enfan­ce (développement de l’accueil). »

        Mettre en œuvre une politique de transports visant « le dévelop­pement des transports en commun publics et rapidement leur gratui­té » ; promouvoir une politique de transparence et de gestion col­lective « rompant avec le clienté­lisme et l’autoritarisme ».

        Cette fois, « les Allaudiennes et les Allaudiens ont le choix ! »

        La Marseillaise, le 1er mars 2008