14 novembre 2017
13 novembre 2017
L'ADRL écrit à Nicolas Hulot
L' ADRL écrit à Nicolas Hulot, Ministre de la transition écologique: l'objectif étant d'obtenir un rendez vous pour le sensibiliser sur notre dossier.
13 Novembre 2017
Rédigé par ADRL
06 novembre 2017
CSG, le casse du siècle continue !
CSG, le casse du siècle continue !
Par Boris Vallaud , député Nouvelle Gauche (PS) des Landes —Les retraités paieront 4,5 milliards d’euros par an pour les entreprises, ce qui reviendra à baisser le coût du travail et, si nous n’y veillons pas, à augmenter les dividendes des actionnaires.
- CSG, le casse du siècle continue !
Les baby-boomers ont tout eu, et, en plus, ils laissent
des dettes ! Comme une table pas débarrassée après de somptueuses agapes
! Il est temps qu’ils se sentent coupables et qu’ils paient pour cela !
Voilà le point de diagnostic dont on voudrait faire le point de réconciliation au-delà des clivages… faire payer les retraités au nom de la solidarité intergénérationnelle. Puisqu’il s’agirait de solidarité, on aimerait y croire. Mais l’histoire qu’on raconte aux grands enfants que nous sommes n’est pas celle que, dans les faits, ce gouvernement écrit.
Les retraités, en effet, auquel le gouvernement fait payer une seconde fois les cotisations qu’ils ont acquittées lorsqu’ils étaient actifs, ont un niveau de vie, certes légèrement supérieur à la moyenne de la population, mais légèrement inférieur à celui des actifs et, en particulier, des actifs en emploi. Cela n’a d’ailleurs pas beaucoup de sens de traiter les retraités en bloc : il y a des retraités pauvres, il y a des retraités modestes, il y a des retraités aisés, il y a des retraités riches et même à l’ISF. Pour le plus grand nombre, la CSG augmentera dès 1 289 euros de retraite mensuelle, tandis que pour les pensions les plus élevées, avec la flat-tax [taux d’imposition unique, ndlr], la CSG n’augmentera pas…
Mais surtout, dans leur grande majorité, les retraités actuels sont nés entre 1927 et 1957. Des générations qui, pour les plus anciennes, ont connu la guerre, les privations et les années difficiles de l’après-guerre. L’Ined relève une surmortalité pour les hommes nés entre 1941 et 1951 ainsi que pour les femmes nées entre 1941 et 1956. Stigmate d’une génération de privilégiés ? Non.
Et quand bien même les retraités d’aujourd’hui vivraient, pour la plupart, une retraite moins difficile que celle de leurs parents, faudrait-il s’en désoler ? Non, car cela s’appelle le progrès. Et d’ailleurs, si leurs ressources sont supérieures aux générations précédentes, avec la crise qui dure depuis des décennies, les retraités sont largement mis à contribution pour aider leurs enfants et petits-enfants, quand il ne s’agit pas de leurs propres parents dans la dépendance. Et ils n’attendent pas, pour faire preuve de cette solidarité intergénérationnelle que l’on invoque, qu’on les y contraigne.
Pour ma part, je ne me résous pas à l’idée que les générations futures vivront nécessairement moins bien que leurs aînées. Je laisse ce fatalisme aux déclinistes de tout poil, à ceux qui, sans le dire jamais, ont renoncé à une certaine idée du progrès et de la politique. Mais admettons cependant qu’accroître la CSG relèverait de la solidarité intergénérationnelle et acquiesçons, dès lors, à son principe pour créer une allocation d’autonomie pour les jeunes, pour accroître le nombre de places en crèche ou pour augmenter l’allocation de prestation d’accueil du jeune enfant (Paje)… S’agit-il de cela ? Non, la CSG des retraités ne vient pas soutenir les dispositifs en faveur de l’enfance ou de la jeunesse. En même temps que 8 millions de retraités paieront la CSG, 150 000 familles n’auront plus droit à la Paje… La vérité, il faut la chercher derrière les discours, au-delà du marketing politique. Il faut que le travail paie, proclame le gouvernement. Il a raison et je serais tenté d’ajouter, «qu’il paie bien». Mais est-ce vraiment aux retraités de financer les gains de pouvoir d’achat promis aux actifs par le gouvernement, qui augmente la CSG d’un côté pour baisser les cotisations salariales de l’autre ? Car c’est bien de cela qu’il s’agit : ce sont les retraités et non les employeurs qui financeront l’augmentation du pouvoir d’achat des actifs. Quand votre employeur vous refuse une augmentation, est-il juste d’aller la prendre dans le porte-monnaie de votre grand-mère ? Bien sûr que non ! Qui dans ces conditions peut croire sérieusement que ce gain de pouvoir d’achat sera durable ? A quoi joue le gouvernement ? La vérité, il faut aller la chercher dans l’étude d’impact du projet de loi de financement de la sécurité sociale, annexe 10 page 26 : «La baisse du coin fiscalo-social […] va entraîner un ajustement à la baisse des salaires bruts et donc une baisse du coût du travail.» Que faut-il comprendre derrière cette phrase qui aura échappé au plus grand nombre ? Que la hausse de pouvoir d’achat sera bien temporaire, que la priorité va, en réalité, à la baisse du coût du travail. Le pari fait par le gouvernement est clair, on ne saurait d’ailleurs s’en étonner : les salaires n’augmenteront pas dans les années à venir. Chacun sait ce qui va se produire en la matière : les entreprises se sentiront dispensées de procéder aux augmentations annuelles. Lors des négociations salariales, les employeurs pourront dire à leurs salariés : vous avez déjà eu votre augmentation de pouvoir d’achat, vous avez déjà eu les étrennes de votre grand-mère, n’insistez pas.
Les retraités ne paieront donc pas pour les actifs, ils paieront 4,5 milliards d’euros par an pour les entreprises et, si nous n’y veillons pas, pour les dividendes des actionnaires. C’est là la véritable histoire. Après avoir fait les poches des plus pauvres pour remplir celles des plus riches, le gouvernement fait celles des plus âgés pour dispenser les employeurs de mettre la main à la leur… CQFD
Boris Vallaud député Nouvelle Gauche (PS) des Landes
Voilà le point de diagnostic dont on voudrait faire le point de réconciliation au-delà des clivages… faire payer les retraités au nom de la solidarité intergénérationnelle. Puisqu’il s’agirait de solidarité, on aimerait y croire. Mais l’histoire qu’on raconte aux grands enfants que nous sommes n’est pas celle que, dans les faits, ce gouvernement écrit.
Les retraités, en effet, auquel le gouvernement fait payer une seconde fois les cotisations qu’ils ont acquittées lorsqu’ils étaient actifs, ont un niveau de vie, certes légèrement supérieur à la moyenne de la population, mais légèrement inférieur à celui des actifs et, en particulier, des actifs en emploi. Cela n’a d’ailleurs pas beaucoup de sens de traiter les retraités en bloc : il y a des retraités pauvres, il y a des retraités modestes, il y a des retraités aisés, il y a des retraités riches et même à l’ISF. Pour le plus grand nombre, la CSG augmentera dès 1 289 euros de retraite mensuelle, tandis que pour les pensions les plus élevées, avec la flat-tax [taux d’imposition unique, ndlr], la CSG n’augmentera pas…
Mais surtout, dans leur grande majorité, les retraités actuels sont nés entre 1927 et 1957. Des générations qui, pour les plus anciennes, ont connu la guerre, les privations et les années difficiles de l’après-guerre. L’Ined relève une surmortalité pour les hommes nés entre 1941 et 1951 ainsi que pour les femmes nées entre 1941 et 1956. Stigmate d’une génération de privilégiés ? Non.
Et quand bien même les retraités d’aujourd’hui vivraient, pour la plupart, une retraite moins difficile que celle de leurs parents, faudrait-il s’en désoler ? Non, car cela s’appelle le progrès. Et d’ailleurs, si leurs ressources sont supérieures aux générations précédentes, avec la crise qui dure depuis des décennies, les retraités sont largement mis à contribution pour aider leurs enfants et petits-enfants, quand il ne s’agit pas de leurs propres parents dans la dépendance. Et ils n’attendent pas, pour faire preuve de cette solidarité intergénérationnelle que l’on invoque, qu’on les y contraigne.
Pour ma part, je ne me résous pas à l’idée que les générations futures vivront nécessairement moins bien que leurs aînées. Je laisse ce fatalisme aux déclinistes de tout poil, à ceux qui, sans le dire jamais, ont renoncé à une certaine idée du progrès et de la politique. Mais admettons cependant qu’accroître la CSG relèverait de la solidarité intergénérationnelle et acquiesçons, dès lors, à son principe pour créer une allocation d’autonomie pour les jeunes, pour accroître le nombre de places en crèche ou pour augmenter l’allocation de prestation d’accueil du jeune enfant (Paje)… S’agit-il de cela ? Non, la CSG des retraités ne vient pas soutenir les dispositifs en faveur de l’enfance ou de la jeunesse. En même temps que 8 millions de retraités paieront la CSG, 150 000 familles n’auront plus droit à la Paje… La vérité, il faut la chercher derrière les discours, au-delà du marketing politique. Il faut que le travail paie, proclame le gouvernement. Il a raison et je serais tenté d’ajouter, «qu’il paie bien». Mais est-ce vraiment aux retraités de financer les gains de pouvoir d’achat promis aux actifs par le gouvernement, qui augmente la CSG d’un côté pour baisser les cotisations salariales de l’autre ? Car c’est bien de cela qu’il s’agit : ce sont les retraités et non les employeurs qui financeront l’augmentation du pouvoir d’achat des actifs. Quand votre employeur vous refuse une augmentation, est-il juste d’aller la prendre dans le porte-monnaie de votre grand-mère ? Bien sûr que non ! Qui dans ces conditions peut croire sérieusement que ce gain de pouvoir d’achat sera durable ? A quoi joue le gouvernement ? La vérité, il faut aller la chercher dans l’étude d’impact du projet de loi de financement de la sécurité sociale, annexe 10 page 26 : «La baisse du coin fiscalo-social […] va entraîner un ajustement à la baisse des salaires bruts et donc une baisse du coût du travail.» Que faut-il comprendre derrière cette phrase qui aura échappé au plus grand nombre ? Que la hausse de pouvoir d’achat sera bien temporaire, que la priorité va, en réalité, à la baisse du coût du travail. Le pari fait par le gouvernement est clair, on ne saurait d’ailleurs s’en étonner : les salaires n’augmenteront pas dans les années à venir. Chacun sait ce qui va se produire en la matière : les entreprises se sentiront dispensées de procéder aux augmentations annuelles. Lors des négociations salariales, les employeurs pourront dire à leurs salariés : vous avez déjà eu votre augmentation de pouvoir d’achat, vous avez déjà eu les étrennes de votre grand-mère, n’insistez pas.
Les retraités ne paieront donc pas pour les actifs, ils paieront 4,5 milliards d’euros par an pour les entreprises et, si nous n’y veillons pas, pour les dividendes des actionnaires. C’est là la véritable histoire. Après avoir fait les poches des plus pauvres pour remplir celles des plus riches, le gouvernement fait celles des plus âgés pour dispenser les employeurs de mettre la main à la leur… CQFD
Boris Vallaud député Nouvelle Gauche (PS) des Landes
01 novembre 2017
Le Ravi n°156 - novembre 2017
|
Aix-Marseille
Université, autoproclamée plus grande fac
francophone du monde, est toujours en fusion : précarité,
bureaucratisme, privatisation, massification… Avant une
éruption étudiante ? (Un dossier de 5 pages)
|
Fric-frac à l’Ifac
|
En
redressement judiciaire, officiellement à cause des
« activités périscolaires », le poids lourd du « social » à
Marseille est au bord du gouffre.
Certains se demandent qui l'y a poussé... Une enquête du Ravi et de Marsactu.
|
|
Au Nord, un hôpital en souffrance
|
|
Avec
son personnel surmené, l’hôpital Nord fait figure de parent
pauvre des hôpitaux marseillais. Rapport de santé d’une
institution en mal de vivre où l’absentéisme
d'un personnel épuisé bat des records.
|
De l’intelligence (très) artificielle
Pas
facile de conjuguer intelligence collective et artificielle,
science et bienveillance. Reportage à l’école de
management de Marseille début octobre, dans un colloque
fait de bric et broc avec quelques branques.
|
Gaudin reconnaît les siens
A Marseille, deux cadres FO ont reçu une jolie promotion.
|
Le sommaire complet du Ravi de novembre, c’est par ici
Et pour recevoir ce numéro chez vous, abonnez-vous, ici !
22 juin 2017
Elgaa avait raison de demander une régie publique de l'eau !
Marseille - Marché de l'eau : Vassal et Fauchon en garde à vue, Gaudin entendu
Martine Vassal, présidente (LR) du Conseil départemental des Bouches-du-Rhône, et Loïc Fauchon, président de la Société des Eaux de Marseille (SEM) et président honoraire du Conseil mondial de l'Eau, ont été placés en garde à vue aujourd'hui dans le cadre de l'enquête sur le marché de l'eau à Marseille.
Ils sont interrogés depuis plusieurs heures à l'hôtel de police par les hommes de la police judiciaire, à l'initiative du parquet national financier (PNF). Les investigations ciblent des irrégularités qui auraient pu être commises dans le cadre de l'attribution, à l'automne 2013, de plusieurs contrats, pour une durée de quinze ans, à la SEM. La chambre régionale des comptes avait pointé en février 2014 une série d'anomalies. Le sénateur-maire Jean-Claude Gaudin a été entendu aujourd'hui dans le même dossier en audition libre. Il est ressorti de l'hôtel de police en milieu d'après-midi.
Denis Trossero et Romain Capdepon
Libellés :
eau
12 juin 2017
24 mai 2017
ELGAA (Enfin La Gauche A Allauch) déplore que l'union des forces de gauche n'ai pas pu se faire sur une candidature commune.
ELGAA rappelle sa position :ELGAA (Enfin La Gauche A Allauch) déplore que l'union des forces de
gauche n'ai pas pu se faire sur une candidature commune.
ELGAA rappelle sa position : lutter contre la politique qui sera mise en œuvre par le gouvernement MACRON
qui aggravera les conditions de vie de la plus
part d’entre nous, et marquera un recul de la société toute entière qui protègera les plus riches et fera payer les
salariés, les chômeurs et
les retraités, qui va casser les services publics et continuera de
détruire la
planète.
qui prône l’individualisme, encouragera les
gagnants et abandonnera les plus fragiles.
Un programme qui organise la casse du code du
travail comme cela a commencé avec la loi El Khomri.
Nous voterons pour le/la
candidate/e qui s'engagera à mener ce combat avec nous.
réponse du PCF
Eric SORDET
Candidat PCF et Front de Gauche
10e circonscription des BdR
eric.sordet@gmail.com
Association ELGAA
338 Chemin du Vallon vert
13190 ALLAUCH
Gardanne le 16 mai 2017
Chers Camarades,
J’ai lu attentivement le courrier que vous m’avez adressé et je tiens à porter à votre réflexion
ces quelques éléments.
Je pense, comme vous, que face à la volonté du nouveau chef de l’état de poursuivre les
attaques contre le monde du travail, contre celles et ceux qui sont à la recherche d’un emploi,
contre les salariés et retraités, nous devons être à l’offensive. Faire élire des députés qui
sauront porter de réelles valeurs d’une gauche déterminée me parait donc essentiel.
Pour y parvenir, le PCF porte depuis des semaines ce nécessaire rassemblement à gauche.
C’est pour ne pas diviser, que ses adhérents ont décidé de ne pas présenter de candidat à
l’élection présidentielle et d’apporter leur soutien à JL Mélenchon.
Pour l’élection législative, le PCF oeuvre pour parvenir à un accord national, sous un label
commun comme vous en émettez l’idée dans votre courrier, « qui illustre la diversité des
forces qui ont permis à JL Mélenchon de réaliser son score », un bon score le 23 avril
dernier.
Au niveau de notre département, nous avons pris l’initiative de retirer nos candidats sur 4 des
circonscriptions, et en particulier, celle ou JL Mélenchon a décidé de présenter sa candidature.
Ainsi, si beaucoup parlent de « recherche de rassemblement », le PCF dans les Bouches du
Rhône peut être jugé sur des actes, et non uniquement sur des paroles.
Aujourd’hui, nous ne nous résignons pas à la division, et nous lançons un nouvel appel au
rassemblement des forces de gauche. Pour nous, il n’est pas trop tard pour parvenir à un
accord, qui permette de respecter toutes et tous, tous les partis qui veulent de nombreux élus
de cette gauche de transformation sociale. Nous continuons à proposer ici, comme au plan
national, un accord sous un label commun, ou envisager des retraits concertés, afin
d’optimiser des chances de victoires.
Recevez, Chers Camarades, mes salutations fraternelles.
Eric SORDET
Candidat PCF et Front de Gauche
10e circonscription des BdR
eric.sordet@gmail.com
Association ELGAA
338 Chemin du Vallon vert
13190 ALLAUCH
Gardanne le 16 mai 2017
Chers Camarades,
J’ai lu attentivement le courrier que vous m’avez adressé et je tiens à porter à votre réflexion
ces quelques éléments.
Je pense, comme vous, que face à la volonté du nouveau chef de l’état de poursuivre les
attaques contre le monde du travail, contre celles et ceux qui sont à la recherche d’un emploi,
contre les salariés et retraités, nous devons être à l’offensive. Faire élire des députés qui
sauront porter de réelles valeurs d’une gauche déterminée me parait donc essentiel.
Pour y parvenir, le PCF porte depuis des semaines ce nécessaire rassemblement à gauche.
C’est pour ne pas diviser, que ses adhérents ont décidé de ne pas présenter de candidat à
l’élection présidentielle et d’apporter leur soutien à JL Mélenchon.
Pour l’élection législative, le PCF oeuvre pour parvenir à un accord national, sous un label
commun comme vous en émettez l’idée dans votre courrier, « qui illustre la diversité des
forces qui ont permis à JL Mélenchon de réaliser son score », un bon score le 23 avril
dernier.
Au niveau de notre département, nous avons pris l’initiative de retirer nos candidats sur 4 des
circonscriptions, et en particulier, celle ou JL Mélenchon a décidé de présenter sa candidature.
Ainsi, si beaucoup parlent de « recherche de rassemblement », le PCF dans les Bouches du
Rhône peut être jugé sur des actes, et non uniquement sur des paroles.
Aujourd’hui, nous ne nous résignons pas à la division, et nous lançons un nouvel appel au
rassemblement des forces de gauche. Pour nous, il n’est pas trop tard pour parvenir à un
accord, qui permette de respecter toutes et tous, tous les partis qui veulent de nombreux élus
de cette gauche de transformation sociale. Nous continuons à proposer ici, comme au plan
national, un accord sous un label commun, ou envisager des retraits concertés, afin
d’optimiser des chances de victoires.
Recevez, Chers Camarades, mes salutations fraternelles.
Eric SORDET
réponse de la France Insoumise
Jacques Charton
Candidat de la France insoumise
10 e circonscription des Bouches du Rhône
Campagne du Barbouillet
13360 ROQUEVAIRE
0619686176
Association
ELGAA
338
chemin du vallon vert
13190
ALLAUCH
Roquevaire,
le 20 mai 2017
A l'attention de Robert Laporte
Robert, Bonjour,
Je connais depuis hier soir la liste des 17
candidats en lice sur notre circonscription et, tout comme toi, je déplore
l'éparpillement qui touche les forces de gauche. La majorité des militants de
la France insoumise souhaitait un rassemblement mais.les instances nationales
ne se sont entendues que sur des cas ponctuels malgré les déclarations
« la main sur le coeur » de nos dirigeants.
Dans la mesure où 3 ou 4 mouvements
politiques étaient concernés sur la 10e il paraissait équitable de rechercher
une solution sur 3 ou 4 circonscriptions de même type sur le principe de
binômes mixtes. Il n'a jamais été possible d'avancer dans cette voie car 2 de
nos partenaires potentiels avaient des exigences qui ne correspondaient pas à
la réalité électorale.
La France insoumise devait abandonner sa
candidature au profit d'un citoyen issu de la société civile qui aurait fait
consensus. EELV à proposer le sien et le PCF l'a récusé ; ceci avec
raison car celui ci était un militant vert non compatible avec le programme du
PCF. Nous n'avons même pas proposé le nôtre....
En ce qui nous concerne, le score de 20%de
JLM et l'absence totale de soutien du PCF dans cette campagne (je parle des sections
de Gardanne et Roquevaire, je ne parle pas des appels verbaux à ne pas voter
Mélenchon ni des polémiques entretenues par certains élus) et
l'annonce de la candidature d'Eric Sordet 3 mois avant le premier tour de la
présidentielle retirait toute crédibilité au discours rassembleur du secrétaire
national du PCF.
Lors de la première rencontre officielle
entre les candidats PCF/FI mi février, nous avions proposé,
pour la campagne présidentielle pour le
même candidat,des actions de terrain communes qui ont été refusées pour ne
pas troubler les électeurs par rapport au futures législatives....Un
mouvement naissant n'est pas constitué uniquement de « débutants ».
Nous avons nous aussi des contraintes politiques et financières qui peuvent
être comprises par des partenaires objectifs.
Je reste à ta disposition pour t'en dire
plus sur le contexte particulier de ce territoire et j'espère pouvoir compter
sur les camarades d'ELGAA pour nous aider dans cette campagne qui s'annonce
difficile. Je te joins, à titre personnel le compte rendu de notre réunion du
10 mai et le communiqué de presse qui précise notre position.
Amitiés insoumises et néanmoins très
amicales.
Jacques Charton
25 mars 2017
24 février 2017
Inscription à :
Articles
(
Atom
)