Depuis 2008, ELGAA et ses élus contestent une gestion fataliste dans un cadre contraint imposé par les ultralibéraux, non vraiment remis en cause par le pouvoir actuel.
Depuis 2008, ELGAA demande la consultation des allaudiens sur les choix d’investissements et les orientations sociales, écologiques et culturelles.
Depuis 2008, ELGAA rappelle ses priorités : emploi,logement pour tous, maintien et développement des services publics communaux.
Depuis 2008, ELGAA demande la prise en compte des revenus de chacun dans la tarification des prestations sociales et culturelles offertes par la municipalité (instauration du quotient familial).
Depuis 2008, les propositions d’ELGAA n’ont que peu d’écho malgré quelques rares avancées : un taux de logement social de 7%, l’application du quotient familial pour les centres aérés.
La majorité municipale s’entête dans des choix pénalisant la qualité de vie des allaudiens :
- indexation des tarifs municipaux sur l’inflation sans prise en compte du quotient familial conduisant à une baisse de la fréquentation,
- choix d’investissements non prioritaires :
- vidéosurveillance,
- réfection d’un moulin à vent,
- réfection de l’église très au-delà de la mise en sécurité du bâtiment.
- vente du château de Carlevan et de terrains communaux à des promoteurs privés (Bientôt la marque Perrotino sponsorisant officiellement notre commune !).
Dernièrement le tribunal de grande instance de Nanterre a condamné la banque Dexia pour avoir pratiqué des taux usuraires dans ses prêts au département de la Seine Saint-Denis. Ses prêts seront remplacés par le taux légal, fixé en 2013 à 0,79%.
ELGAA a interpellé la majorité municipale sur le sujet. Cette action a permis le vote en conseil municipal d’une délibération demandant à l’Etat de mettre en demeure les banques de transformer les prêts toxiques en prêts classiques. Allauch adopte ainsi le label « Collectivité pour un audit citoyen de la dette publique » et s’engage à lancer un vaste débat public sur la question.
Un engagement pour une participation citoyenne qui n’est pas dans les habitudes de nos gouvernants communaux, donc à concrétiser et relancer si nécessaire !
(1)Rapport de la cour des comptes Allauch du 26/06/2012