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      • 13 novembre 2015

        Appel à participation à la Marche mondiale pour le climat

        DIMANCHE 29 NOVEMBRE, PARTOUT DANS LE MONDE


        GRANDES MARCHES POUR LE CLIMAT


        Le sommet sur le climat, la COP 21, commence le lendemain le 30 novembre à Paris. Dans le monde entier, montrons aux 196 gouvernements présents que la société civile est mobilisée pour que des mesures justes et efficaces soient prises face au dérèglement climatique.

        TOUS À MARSEILLE – Marche régionale

        RDV à 13h PLACE BARGEMON

        Ce moment est historique pour faire de l’urgence climatique un enjeu politique prioritaire pour l’humanité !
        Toutes les participations sont les bienvenues : en déguisements, avec ou sans banderoles, avec ou sans sifflets, à pied, rollers, vélos ! De tous les quartiers de la ville et des départements environnants, des groupes vont se former pour converger vers ce lieu symbolique de Marseille.
         

        Contactez-nous : 
        – pour demander à être sur la liste de diffusion (un mail d’info par semaine) : https://lists.riseup.net/www/subscribe/mc2
        – pour nous contacter afin d’annoncer votre participation, vos formes d’action, donner votre avis ou demander à être mis-e en contact avec une des commissions de préparation (communication ; slogans et créations ; associations et réseaux ; parcours) : collectifclimatmarseille@riseup.net
         

        A l’appel de : la Coalition Climat 21 et d’Avaaz
        Pour en savoir plus :
        Consultez régulièrement notre site ou celui de Marseille Ville en Transition, ou allez voir Facebook.

        Téléchargez cet appel en PDF.

        Les sardines nous remercieront !

         

        12 novembre 2015

        COP21






        11 novembre 2015

        La COP21, une machine à blanchir les pollueurs

        La COP21, une machine à blanchir les pollueurs

        11 novembre 2015 | Par Jade Lindgaard - Mediapart.fr



        Le bouleversement du climat, c’est nous qui le causons. Mais une mécanique de déresponsabilisation est en marche : la construction du climat comme un sujet extérieur à nous-mêmes, sans rapport avec nos politiques publiques, nos modes de vie, nos choix électoraux, notre vision du développement.

        Pour celles et ceux qui s’intéressent au dérèglement climatique et travaillent sur ce sujet depuis plusieurs années, qui pensent que ce n’est pas qu’un problème de chimie de l’atmosphère mais une question de société, la période actuelle est très étrange. Le sigle COP21, cette 21e conférence des parties de l’ONU, le nom technique du sommet du climat qui s’ouvre au Bourget le 30 novembre, est partout : sur les écrans publicitaires des couloirs du métro, dans les communiqués de presse des entreprises du CAC 40, dans les projets d’exposition d’art contemporain, dans les salles de cinéma, sur la tour Eiffel, sur des pommes cultivées en Moselle, dans les sondages d’opinion, entre les lèvres de Jean-Pierre Elkabbach sur Europe 1, dans les tweets de la station spatiale américaine. C’est indéniable : l’intérêt pour les négociations climatiques, en cours depuis vingt ans, dépasse enfin le cercle des experts. La perspective d’un accord contre le dérèglement du climat est devenue une question grand public.


        Mais pour en attendre et en dire quoi ? « Plus tard ce sera trop tard », « Bienvenue à ceux qui viennent défendre la planète », « Nous voulons la réussite de la COP21 » : à entendre ces slogans qui scandent la campagne officielle de communication de la conférence, on croirait que se prépare une rencontre du troisième type et qu’un ovni va se poser aux portes de Paris pendant 15 jours, drainant tous les regards vers sa future piste d’atterrissage : consacrera-t-il notre salut ou notre fin ?


        Pourtant, si le climat se détraque, c’est à cause des gaz à effet de serre, à commencer par le plus répandu d’entre eux, le CO2. Ce dioxyde de carbone provient essentiellement de la combustion des énergies fossiles (charbon, pétrole, gaz), qui brûlent dans les moteurs des véhicules, dans les chauffages des logements, dans les cheminées des cimenteries et des gros sites industriels, dans les centrales électriques, et par la déforestation et le changement d’usage des sols. Le bouleversement du climat, c’est nous qui le causons : du gouvernement au petit consommateur en passant par le secteur productif, l’agro-industrie et les collectivités territoriales. Il découle du bétonnage généralisé des terres agricoles, de l’étalement urbain, de l’incapacité à réduire la place de la voiture, de l’essor du trafic aérien, de la suraccumulation de déchets, de la mondialisation des échanges commerciaux, de l’appel permanent à consommer toujours plus.
        Ce sont ces systèmes de mobilité et de production de valeurs qu’il faut refonder pour atténuer le changement climatique. Or ces sujets ne sont pas directement traités dans l’accord en préparation pour le sommet de Paris. Il se place en aval, cherchant à limiter les gaz à effet de serre mais pas à modifier ce qui les cause. C’est l’une des raisons qui conduisent les historiens Stefan Aykut et Amy Dahan à parler d’un « schisme de réalité » à propos de ces négociations. 
        Plus on présente le sommet de Paris comme un événement singulier, extraordinaire, surplombant, au-dessus de l'économie et de la politique, plus on accentue cette logique de déresponsabilisation, bien confortable. Une mécanique est en route : celle de la construction du climat comme un sujet extérieur à nous-mêmes, sans rapport structurel avec nos politiques publiques, nos modes de vie, nos choix électoraux, notre vision de la croissance et du développement. Plus on parle de la COP21 et des objectifs nationaux de gaz à effet de serre, moins on parle des subventions aux énergies fossiles, des morts de la pollution et des inégalités de santé, de la guérilla juridique des multinationales contre les protections environnementales des pays, des obstacles que le nucléaire oppose au développement des renouvelables, de la fiscalité écologique bien insuffisante.
        De ce point de vue, la COP21 est une machine à blanchir les pollueurs, à diluer les responsabilités dans la technicité et la bureaucratie onusienne, dans les objectifs abstraits (- 40 % de gaz à effet de serre en 2030 par rapport à 1990 pour l’Union européenne, – 26 à 28 % en 2025 par rapport à 2005 pour les États-Unis, plafonnement vers 2030 pour la Chine) fixés à des horizons déconnectés des mandats électifs.
        Mais la COP21 n’est pas que cela. Et c'est pourquoi c’est un sujet complexe, impossible à résumer en une formule à l’emporte-pièce. Il est utile que les États s’engagent à réduire leurs gaz à effet de serre. Cela permet de leur demander des comptes. De même qu’estimer l’argent versé pour diminuer les rejets de CO2, adapter les pays les plus vulnérables aux nouvelles conditions de vie qui s’annoncent, leur assurer des formes de compensation pour les pertes irrémédiables qu’ils vont subir, permet de constater que le compte n’y est pas et de faire pression pour que les États riches paient plus.
        Il vaut mieux que les États membres de l’ONU discutent ouvertement du climat, en plénière, et que s’y expriment les pays les plus pauvres et les plus menacés, plutôt que dans le secret de négociations bilatérales. Le problème n’est pas le processus des COP en soi, mais ce qu’on est en train d’en faire en agrégeant de fausses attentes : une chimère. Le sommet sur le climat de Paris ne peut être qu’un lieu secondaire d’action. Le secrétaire d'Etat américain, John Kerry, l'a confirmé sur le plan juridique, en déclarant au Financial Times que l'accord de Paris « ne sera certainement pas un traité. […] Il n’y aura pas d’objectifs de réduction juridiquement contraignants, comme cela avait été le cas à Kyoto. »
        Sur le plan scientifique, les enseignements des climatologues sont limpides. Si un accord sur le climat est signé à Paris en décembre, il n’entrera en vigueur qu’à partir de 2020. Or les cinq prochaines années sont cruciales pour agir contre le dérèglement climatique. Les projections montrent que pour la période de 2015 à fin 2019, le cumul des émissions mondiales de CO2 devrait s’élever à environ 220 milliards de tonnes. Cela signifie que ces cinq années d’émissions vont représenter entre un cinquième et un sixième du budget CO2 total que l’on peut émettre d’ici la fin du siècle si l’on veut respecter l’objectif des deux degrés. Et qu’elles vont contribuer au réchauffement pour plus d’un dixième de degré. Ces cinq années perdues vont peser très lourd. Plus les États tarderont à réduire leurs gaz à effet de serre, plus la pente de la baisse devra être raide et plus il sera coûteux et douloureux d’y parvenir. L’éventuel accord de Paris ne concerne pas cette période immédiate.

        Éviter un réchauffement planétaire supérieur à 2 °C par rapport à la période pré-industrielle est l'un des enjeux majeurs de la conférence. C’est l’un des objectifs les plus consensuels de la négociation (même s’il est contesté par les petits États insulaires qui voudraient le limiter à 1,5 °C). Mais les analyses des scientifiques montrent qu'il ne reste plus qu'une chance infime d'y parvenir (voir l'article de Michel de Pracontal à ce sujet). C’est une réalité physique incontournable. Alors pourquoi tant de gens font-ils semblant d’y croire encore ? Pour plusieurs raisons : parce que cela leur permet d’exercer une activité professionnelle, de s’assurer une place dans le débat public, parce qu’ils ne savent pas comment faire autrement.
        Affiche appelant à la journée d'actions du 12 décembre, lendemain de la fin de la COP21.
        Pour le philosophe Clive Hamilton, « il est très dangereux que les gens pensent qu’on trouvera toujours un moyen de réparer la situation ». Il craint qu’en se rassurant sans justification, les sociétés ne s’empêchent de réagir à la hauteur de ce qui est requis. L’optimisme exagéré peut alimenter le déni des réalités. Or le dérèglement du climat se produit déjà. Les signaux précurseurs d’effondrement des conditions matérielles de notre système économique et social (notamment une énergie abondante et bon marché, des ressources minérales pléthoriques) s’accumulent. Les changements requis sont massifs et urgents.
        Voilà pourquoi les mouvements sociaux et les diverses formes de mobilisation citoyenne ont un rôle crucial à jouer avant, pendant et après la COP21 : pas tant pour faire pression sur les négociateurs et les contraindre à signer un meilleur accord – il sera forcément le reflet des rapports de force actuels, et l'héritier de vingt ans d’erreurs stratégiques et de blocages géopolitiques – que pour pointer les responsables, défendre des solutions alternatives (souveraineté alimentaire, efficacité énergétique et lutte contre la précarité, redistribution des richesses…) et ouvrir des espaces d’action en créant de nouveaux imaginaires.
        Dans ces conditions, pour sa couverture de la COP21, Mediapart donne la priorité à la restitution des faits et des réalités du dérèglement du climat : reportages sur les grands travaux d’aménagement du territoire à l’échelle internationale ; enquêtes sur les multinationales qui polluent le monde ; synthèse et discussion des connaissances scientifiques ; entretiens avec des chercheur-e-s en sciences sociales ; explications des enjeux économiques et sociaux des politiques énergétiques derrière les discours officiels ; suivi des mobilisations. Un pied au Bourget pour y suivre le théâtre des négociations, mais la tête et les mains dans le monde réel, dans sa brutalité, son cynisme et ses ressorts d’action.

        21 octobre 2015

        Le maire PS d’Allauch chouchoute le Front national


        L'ancien sénateur et maire d'Allauch Roland Povinelli a multiplié les petites attentions à l'occasion de la venue de Marion Maréchal-Le Pen. En retour, le FN a trouvé beaucoup de bien à dire de l'édile. 



        Deux véhicules de la maigre police municipale d’Allauch veillent au pied de l’avenue Marcel-Pagnol. Ce vendredi soir, la ville du maire et ancien sénateur socialiste Roland Povinelli accueille un meeting de Marion Maréchal-Le Pen, dans la grande salle du centre de loisirs Saint-Exupéry. Ici, le Front fait des bons scores : 37 % puis 48 % aux premier et second tours des récentes départementales. À peine réconciliée avec son grand-père, la candidate FN aux régionales a un peu de retard mais son accueil ne s’en sera finalement que plus chaleureux.
        Suce miel, croquants et calissons. Quelques minutes avant l’arrivée de la vedette de la soirée, un agent municipal sort de sa voiture un beau panier en osier, son ruban bleu et ses « produits gourmands ». « Tu lui diras bien que c’est de la part du maire », confie-t-il à José Gonzalez, un des trois conseillers municipaux allaudiens encartés au Front.
 Ce militant historique a survécu à la tentative d’implantation ratée de Bruno Mégret dans la circonscription d’Allauch en 1987. Il est aussi le monsieur Loyal de la soirée. Il ne va pas tarder à confier l’agréable présent à sa véritable destinataire, Marion Maréchal-Le Pen.
        Le panier est-il trop lourd ? Il renonce à le porter aux bras de la candidate et ne lui remet que deux ou trois livres eux aussi offerts par monsieur le maire. Tant pis, les friandises resteront au pied du pupitre orné de la flamme et barré du slogan « La France plein Sud ». Dans la salle, un militant a la voix qui porte. D’un léger coup de coude à son voisin, il lance : « Les socialistes nous aident maintenant ! Povinelli, il a plus qu’à prendre sa carte ! » 
Cet accueil chaleureux d’un élu étiqueté à gauche pour la candidate d’extrême-droite a de quoi surprendre. Mais il n’émeut guère les frontistes qui se succèdent sur l’estrade lardée d’affiches « premier parti des Bouches-du-Rhône ». Non, les invités ne manquent pas de courtoisie.

        « Il est persuadé d’accueillir la future présidente de région »

        « Merci à monsieur Povinelli de nous avoir accueilli lui-même à bras ouverts. Il nous a mis à disposition la salle, la police municipale, il nous a même accueilli dans son moulin ! A vrai dire, je crois qu’il est lui-même persuadé d’accueillir ce soir la future présidente de la région », harangue Stéphane Ravier, maire des 13e et 14e arrondissements de Marseille et tête de liste départementale pour les régionales dans les Bouches-du-Rhône.


        Voilà pour la forme. Mais sur le fond non plus, Stéphane Ravier n’a pas grand chose à reprocher à l’édile qui porte le poing et la rose depuis quarante ans. À Allauch, monsieur Povinelli « a défendu bec et ongles sa commune (…) face à la métropole qui est une véritable spoliation des libertés communales ». À Allauch, monsieur Povinelli « a su préserver sa commune en préférant payer l’amende plutôt que de respecter la loi SRU sur les logements sociaux » et éviter ainsi à sa ville de « devenir une zone de déstockage des cités marseillaises ». À Allauch, « vous payez des impôts et vous en avez de justes retours à la population ». Bref, aux yeux de Ravier, « s’il est socialiste, ça ne se voit pas beaucoup dans les faits ». Tout juste rappelle-t-il sans s’étendre la « formation guériniste » de l’élu du cru.
        Certes, le sénateur a dû compter sur les maires pour accéder au palais du Luxembourg en doublant son score théorique de grands électeurs. Il lui faut donc continuer à les ménager. Mais sa sympathie pour « monsieur Povinelli » semble aller un peu plus loin. Parmi les militants locaux, on confie hors micro ne pas avoir beaucoup de critiques à formuler sur les décisions du maire. On se félicite que ce dernier réserve la piscine municipale aux Allaudiens évinçant là encore les habitants des quartiers Nord voisins.

        Allauch veut son lycée

        À sa descente de scène, après avoir insisté sur le « besoin de racines » de son public d’un soir, Marion Maréchal-Le Pen confie sa « surprise » face à l’accueil du maire. « Car ce n’est pas si habituel » et elle ne va « pas manquer de remercier » l’édile pour son geste « républicain ». José Gonzalez prolonge ce dernier terme en soufflant que « le maire a expliqué qu’il ferait la même chose avec tous les parlementaires passant dans sa commune ».
        Contacté ce lundi, c’est effectivement la réponse que fait l’entourage du maire. « Monsieur Povinelli est un démocrate, un républicain. Même s’il ne partage pas les idées de madame Maréchal-Le Pen, il respecte tous les élus de la République, explique au nom de son patron Valérie Paggi, sa directrice de cabinet. À Allauch, nous les recevons toujours de façon aimable. Nous avons fait de même avec des élus communistes ou monsieur Mallié [ex député LR de la circonscription et maire de Bouc-Bel Air, ndlr]. » Et cette même collaboratrice d’ajouter : « S’il s’avérait qu’elle soit présidente du conseil régional, nous avons un projet important de lycée sur la commune [une décision qui appartient à la région, ndlr] et ça, c’est plus important que les considérations politiciennes. » Ça vaut bien un petit panier garni ?

        22 juin 2015

        CONSEIL MUNICIPAL du 20 JUIN 2015



        DES PROPOS INDIGNES D’UN ELU
        Une séance du conseil municipal animée avec d’importants sujets à l’ordre du jour et des interventions du maire  indignes d’un élu du peuple. ELGAA met en garde les allaudiens sur de telles dérives et s’engage à les dénoncer par une information la plus complète possible sur les agissements du maire et de sa majorité municipale.

        Ca se passe le 20 juin 2015 dans la salle du conseil municipal. Dans l’assistance, une centaine de personnes dont la moitié d’agents municipaux réquisitionnés comme d’habitude. Prière d’apporter son pliant vu le peu de places assises disponibles.
        Le maire est là !
        ACTE 1
        Et tout de suite dans le vif de l’actualité de notre mis en examen. Les premières délibérations concernent en effet la prise en charge financière par la commune des frais de justice de la procédure judiciaire en cours impliquant plusieurs élus( dont qui vous savez mis en examen) et cinq agents communaux.
        La commune se portant partie civile est défendue par le bâtonnier de Marseille. Elle doit désigner un chargé de suivi de la procédure. C’est M. BISMUTH, adjoint, qui s’y colle. Il faut bien utiliser les compétences ! Les intérêts de la commune sont en de bonnes mains. Vous avez dit juge et partie, conflit d’intérêts ? Mais non !
        La prise en charge des frais de justice par la commune n’est pas une obligation mais une possibilité légale.
        Plusieurs nuances dans les positions des élus d’opposition :
        FN accord sur la démarche en précisant que si notre mis en examen est reconnu coupable à titre personnel, ce sera à lui de rembourser les frais de justice.
        LR( ex UMP) inquiétude sur la gestion communale pendant la procédure.
        Liste sans étiquette : critique de la démarche, en particulier du choix du médiateur.
        Vote des délibérations : contre liste sans étiquette, pour tous les autres.
        Le maire absent pendant la discussion précédente revient en trombe sur la scène. Théoriquement, il n’a rien entendu mais il était resté planqué derrière les rideaux. Il se lance cependant à l’attaque contre les remarques de l’opposition.
        «  La gestion de la commune est saine et efficace. C’est transparent à Allauch. Les élus sont dévoués. Vous savez que mes activités de maire m’ont coûté 1,2M€ de salaires suite à ma mise en disponibilité de la Caisse d’Epargne » Le pôvre !

        ACTE 2
        Le calme revient.
        Examen des comptes de gestion et administratif qui sont la traduction de la gestion de la commune en 2014.
        Les élus LR( ex UMP) s’inquiètent de l’avenir de la cuisine centrale dont les jours de gestion municipale semblent comptés.  Une étude a été confiée à un bureau spécialisé qui présentera ses conclusions dans quelques mois. Les élus LR suivent avec attention le processus de privatisation. A ELGAA de défendre d’autres solutions à maîtrise publique.
        L’adjoint aux finances fait le point sur les prêts toxiques contractés par la commune. L’encours de ces prêts est de 3,8M€. L’indemnité de sortie anticipée se monterait à 9M€ donc inacceptable. La SFIL( banque à capitaux publics qui a pris le relai et les dettes de DEXIA) propose une solution de prêt à 3,6% sur 15 ans. Un jugement récent condamnant DEXIA peut apporter d’autres éléments de réponse à la commune. A suivre.
        Les élus FN entonnent un couplet sur la bonne gestion de la commune en insistant sur le respect des valeurs provençales avec une allusion perfide aux cochons grillés de la fête de la Saint Clair !
        Et le maire, sans raison apparente, explose. « Si je m’en vais, le prochain maire, ce ne sera ni vous Mme Desblancs, ni vous Mme Robineau, ce sera M. Gonzales( élu FN) un honnête homme, lui. Je comptais me retirer en 2017 mais j’irai à la fin de mon mandat et je me représenterai ».Belles perspectives pour notre commune et en sus un FN banalisé !

        ACTE 3
        Le calme revient. Retour à l’ordre du jour :
        -        Tarifs des activités municipales une nouvelle fois revus à la hausse. La proposition d’ELGAA d’une tarification au quotient familial  est toujours en attente de prise en compte. Un sujet à ne pas lâcher.
        -        Majoration de la taxe d’habitation pour les résidences secondaires. Les élus LR(ex UMP), à l’écoute de leurs électeurs, votent contre.
        -        Bilan cession/acquisition ds terrains communaux. Le terrain dit de l’Environnement, au dessus des Côtes Rôties, voit son avenir confié à un bureau d’études qui doit organiser la consultation de promoteurs privés( Perrotino et les autres). ELGAA a proposé pour un des rares terrains communaux de bonne taille des solutions permettant de garder la maîtrise municipale du projet et d’y prévoir un fort taux de logements sociaux et une offre diversifiée pour les foyers à revenus moyens. ELGAA se propose d’alerter le ministre en charge du logement sur les intentions de la majorité municipale. Rappelons qu’Allauch présente un taux de logement social de 7%, loin des 25% légaux.Les élus d’opposition sans étiquette sont les seuls à voter contre ce dernier projet.
        -        Financement du voyage d’une élue dans le cadre du jumelage avec un village d’ Israël. Vous vous souvenez, ELGAA avait proposé un double parrainage village d’Israë, village de Palestine. Lettre morte. Les élus FN, quant à eux, proposent un jumelage avec un village berbère d’Afrique du Nord( ?!).                                                                                 
        Et notre maire en examen de saisir la balle au bond pour un trait d’humour plus que douteux :  « Pour Allauch, c’est en cours. Nous allons être jumelés avec Marseille dans le cadre d la future métropole ».
        Malheureusement quelques rires dans l’assistance.
        Sur cette dernière saillie, le maire siffle la fin de la séance sous les applaudissements de sa clique.
        EPILOGUE
         .
        ELGAA est indignée des propos tenus par le maire lors de cette séance. ELGAA défend une tout autre conception de la politique municipale en permettant l’information et la participation des allaudiens aux prises de décision en toute transparence et sans clientélisme.
        A vous de juger. N’hésitez pas à réagir sur notre blog ou par tout autre moyen.

        11 juin 2015

        Corruption Roland POVINELLI maire d’Allauch en garde à vue *

        Bien sûr il faut respecter pour tout citoyen la notion de présomption d’innocence mais celles et ceux qui sont au fait de la vie politique allaudienne n’ont pas été surpris par la dépêche AFP reproduite ci-dessous. Sur nombre de dossiers touchant au plan d’occupation des sols des soupçons étaient émis jusqu’alors par des administrés soucieux de la bonne utilisation de l’argent public et intrigués par plusieurs opérations immobilières ou d’aménagement urbain. Sans parler de la question des embauches à la mairie d’Allauch, question visée aussi par l’enquête...
        Déjà convaincue de l’impossibilité de faire une politique de progrès en s’unissant avec le PS c’est bien pour ces raisons d’opacité de gestion et de choix...surprenants ou plus que douteux, rajoutées à son alliance avec l’UMP qu’ELGAA [1] n’avait donné aucune consigne de vote au deuxième tour des dernières municipales...contrairement au PCF allaudien qui est sorti d’ELGAA à cette occasion.
        Bien nous en a pris…

        « Le maire (PS) d’Allauch, commune de 20.000 habitants proche de Marseille, a été placé en garde à vue mardi à Marseille dans le cadre d’une information judiciaire pour corruption, trafic d’influence et détournement de fonds publics, a-t-on appris de source proche de l’enquête.
        Maire sans interruption depuis 1975, Roland Povinelli était toujours en garde à vue en début de soirée dans les locaux de la brigade financière de la PJ, où il est arrivé vers 09H00.
        Cette garde à vue fait suite à une commission rogatoire d’un juge marseillais, dans le cadre d’une information judiciaire ouverte en février pour corruption active et passive, trafic d’influence et détournement de fonds publics.
        La justice s’interroge notamment sur l’octroi de permis de construire suspects, d’emplois de complaisance et d’avantages indus "à son entourage et à des proches", a-t-on précisé de même source. »

        Malgré nos démarches nous n’avons pu avoir aucune information de la mairie d’Allauch, pas plus qu’en consultant le site de la mairie où seules deux informations sur des initiatives municipales ont peut-être un lien avec l’affaire :
        Une conférence sur : "C’est tabou, venez en parler avec nous"
        le 17 juin : il s’agit bien d’auditions... mais pour concours de chants amateurs : quelqu’un essaierait-il de faire chanter celui qui était si fier d’être le maire du "Neuilly de Marseille" ?

        * Titre repris de la presse

        [1Enfin La Gauche A Allauch rassemblement d’organisations et de citoyens allaudiens dont Rouge Vif 13 fait partie

        27 mai 2015

        VICTOIRE DES FRALIB !





        Le , par L’équipe de Là-bas



        Des détenus s’échappent après avoir creusé un tunnel pendant 1336 jours. Incroyable ?
        C’est ce qu’ont réussi les salariés de Fralib. Pendant 1336 jours ils ont lutté, ils ont occupé, ils ont creusé, ils ont rusé, ils ont fini par faire plier l’énorme multinationale Unilever qui voulait fermer l’usine et les jeter. Victoire ! Aujourd’hui ils lancent 1336, leur marque de thé. Fralib devient la coopérative ouvrière SCOP-TI. Le syndicalisme offensif, ça marche. Il y croient, ils n’ont rien lâché. Depuis 2011, l’équipe de Là-bas a suivi leur lutte, et leur victoire nous fait du bien à tous. Un autre système économique est possible.
        « Nous sommes le symbole de la lutte contre le capitalisme financier. » Car ils ne font pas que remonter une boîte et lancer des produits. C’est une autre façon de travailler et de produire qu’ils mettent en place, sérieux, émus et rigolards sous le portrait du Che. C’est comme une brêche dans la nuit du chômage et de la précarité. Et de la résignation ambiante.
        Et hier à Gémenos c’était jour de fête, le couronnement de cinq années de luttes victorieuses. Gaylord VAN WYMEERSCH et Vincent LUCAS y étaient pour Là-bas, voici un aperçu de leur reportage, à découvrir en intégralité ici : « Effusion et infusion, c’est la victoire des FRALIB ! ».


        Photos : Vincent LUCAS



         

        Retrouvez la version longue du reportage à Gémenos de Gaylord VAN WYMEERSCH, avec une vidéo de Vincent LUCAS : « Effusion et infusion, c’est la victoire des FRALIB ! ».
        Et pour vous replonger dans la lutte victorieuse des Fralib, réécoutez nos émissions :
        - 15 février 2011 : « La casse, ça suffit », un reportage d’Antoine Chao
        - 11 octobre 2012 : « Fralib, dans grêve il y a rêve (1) », un reportage de Gaylord Van Wymeersch
        - 12 octobre 2012 : « Fralib, dans grêve il y a rêve (2) », le second volet du reportage de Gaylord Van Wymeersch
        - 16 septembre 2013 : « La teuf de l’Huma ! (1) », un entretien de Daniel Mermet à la Fête de l’Humanité
        Et n’oubliez pas que le répondeur attend vos messages au 01 85 08 37 37.
        Reportage : Gaylord VAN WYMEERSCH
        Photos : Vincent LUCAS
        Réalisation : Franck HADERER
        Préparation : Jonathan DUONG

        19 mai 2015

        Conférence de presse Eau Bien Commun PACA









        EBC PACA a tenu en fin de matinée une conférence de presse à laquelle ont assisté des journalistes de La Marseillaise et de La Provence.
        Il s’agissait de faire le point sur les scandaleuses DSP eau et assainissement, attribuées à Veolia et Suez, en cours d’exploitation pour 15 ans dans la Communauté urbaine.
        Étaient présents aussi Marc Poggiale et Nouriati Djambae, conseillers communautaires.






        18 avril 2015

        Une première à Allauch: manifestation citoyenne au royaume de Popo


        " Nous partîmes plus de 100 mais par un prompt renfort
        Nous nous verrons nombreux en maintenant l'effort"

        Samedi 18 avril,plus de 100 personnes (120 suivant le décompte des renseignements syndicaux) ont donc relié les mairies d'Allauch et de Plan de Cuques en exprimant haut et fort leur ferme opposition au projet de  "boulevard urbain" LINEA.
        L'initiative de l'association de défense des riverains de LINEA (ADRL) ne pouvait qu'être suivie par ELGAA. Le collectif de défense des terres fertiles apportait son enthousiasme et son expérience concrète de l'action. La Confédération Paysanne était elle aussi présente.
        Dans l'assistance, des allaudiens dont certains pour leur première manif, des citoyens motivés, prêts à ne pas se laisser imposer un projet inutile de plus.
        Au delà des craintes vis à vis des nuisances du projet pour les riverains directs, la revendication de solutions alternatives était bien présente. La proposition de développement des transports en commun gratuits faite par ELGAA a recueilli un fort murmure d'assentiment dans l'assistance.
        Banderoles (On ne pouvait rater celle d'ELGAA!), cornes de brume, slogans ont permis d'être entendus par les citoyens rencontrés le long du parcours qui nous ont réservé un bon accueil. Ambiance sympathique parmi les manifestants. Absence des politiques de tout poil de droite ou de gauche. ELGAA, seule association politique présente et appréciée.
        Une bonne initiative à prolonger.
        Des actions à envisager avec ADLR, le collectif des terres fertiles, la Confédération Paysanne et d'autres: délégation au conseil départemental avec dépôt de pétitions, nouvelle manifestation...

        " Il est dans la nature de l'homme d'opprimer ceux qui cèdent et de respecter ceux qui résistent" Thucydide

        09 avril 2015

        Conseil Municipal du 09 avril 2015

         Et ces pagnolades légendaires


        Comme d'habitude les places assises sont occupées par les employés municipaux volontaires ou contraints à assister au conseil, les autres peuvent rester debout, mais ne nous décourageons pas et restons debout, toujours debout !

        A l’ordre du jour, le budget de la commune pour 2015. Il est de 30 millions d'euros : 24 M€ pour le fonctionnement et 6M€ pour l'investissement. 

        D'entrée de jeu, car malheureusement on dirait que M. Povinelli joue une pièce pagnolesque, il propose de voter immédiatement en séance une baisse d’un point du taux communal d’imposition.  « Voilà une mesure concrète. Une perte sèche de 140 000€, on peut se le permettre vu le budget de 30M€  et l'an prochain je diminuerai encore plus ».

        Mais face à cette annonce imprévue, après maints conciliabules et parlottes de bouche à oreille entre les élus de la majorité , le petit Pagnol tranche "IMPOSSIBLE DE CHANGER LA TAXE CE SOIR".

        La présentation du budget se fait comme au siècle dernier ou au précédent, M. Tomasini , adjoint aux finances lit son bréviaire, on n’entend pas tout au fond de la salle car les employés assis parlottent entre eux. De powerpoint ou autre présentation moderne et adéquate que nenni!

        Mme Robineau, élue UMP d’opposition, nous fait un discours passe partout : aucun chiffre, que du bla bla bla («  un budget responsable, il faut faire mieux avec moins ») aucune référence à la situation spécifique d'Allauch. Elle s’abstient sur le vote du budget

        Les élus FN d’opposition s’engagent fermement … à s’abstenir sur le budget.

        Les élus apolitiques de droite se félicitent de la concertation en amont sur le budget et… s’abstiennent sur le budget.

        Le petit Pagnol est heureux, personne ne vote contre son budget.

        Il annonce la vente de terrains communaux pour plusieurs millions d’euros. Aucune précision sur leur localisation. A suivre de près. 

        Pour les emprunts toxiques contractés auprès de Dexia, indexés sur le franc suisse, l’adjoint aux finances précise que si on voulait rembourser intégralement au 15 janvier 2015,la commune devrait verser non les 4M€ initialement prévus, mais 16 M€. La commune a assigné Dexia en justice,  on devrait en savoir plus fin 2015, lors du premier jugement de cette affaire. 

        Et puis sans qu'on sache pourquoi, notre maire nous balance les malversations qu'il a subies personnellement au sujet de ses propres bulletins de vote qui avaient disparu dans un bureau de vote en 1991. « On m'a fait des saloperies, je ne l'oublie pas ». Il continue avec  « ces présidents d'associations qui sont partis "avec la caisse faire la fête 4 jours en Italie. Il les connait ». Enfin une menace pour « ces associations qui demandent des subventions et qui présentent des rapports d'activités non vérifiables ». Suspicion sur toutes les associations sauf la boule de la craie et le comité des fêtes qui gardent les faveurs de leur maire bienfaiteur.

        Les subventions aux associations pour 2015 seront, vous l’avez deviné, réduites.

        A propos du maintien ou non des services publics municipaux, le maire aborde le problème de l’avenir de la cuisine centrale municipale. Elle est sous dimensionnée. Les locaux intéressent la perception qui manque d’espace pour nous étrangler. Externalisation ? SODEXO ou autres sont prêts.

        Le maire propose…. une commission sur le sujet.

        Une dernière saillie et pas des moindres de notre petit Pagnol : une allusion dont il est coutumier aux lourdeurs administratives entravant l’action des élus (pour le futur lycée entre autres) suivi d’un sonore «  La France est un pays de M …. ». Réaction outrée de l’assistance. Comment un élu de la république peut se permettre de tels propos ?

        18 mars 2015

        Conseil Municipal du 18 mars 2015

        Vous avez dit "démocratie"?

        Présents dans l'assistance: le personnel municipal réquisitionné comme d'habitude, quelques fans de Lucie Desblancs, des représentants d'Elgaa ...
        Parmi les élus : absence une nouvelle fois remarquée de Povinelli pourtant libéré de ses lourdes (!) tâches sénatoriales, absence des élus du FN ne plaçant pas la discussion du budget de la commune dans leurs priorités.

        Début de séance 18h30.

        - litanie habituelle des décisions municipales. Aucune remarque de la part de l'opposition.
        - examen des délibérations. Aucune réaction de la part de l'opposition (UMP et sans étiquette). Et pourtant la remise du rapport de gestion des services publics de l'eau et de l'assainissement était une belle occasion de relancer le débat sur la maîtrise publique de ces services. Pour info, une action en justice est engagée sur la légalité des contrats de délégation de service public passés entre VEOLIA et la communauté urbaine.
        - enfin le gros morceau de la séance: le débat sur les orientations budgétaires pour l'année 2015. De la présentation faite par l'adjoint aux finances, il ressort que :
                                           . la baisse des dotations de l'Etat aux communes et celle de la manne du conseil général rendent nécessaires la réalisation d'économies de fonctionnement et d'investissement,
                                           . les solutions proposées par la majorité municipale: réduction des dépenses de personnel, donc réduction de celui-ci ( non remplacement des départs en retraite, incitation financière pour des départs anticipés en retraite...), externalisation d'activités de service public municipal (confection des repas, la commune n'ayant pas les moyens financiers pour rénover la cuisine centrale municipale...) 

        Réactions:

        Mme Robineau(opposition UMP) remercie l'adjoint aux finances pour son exposé et pour la réunion d'information tenue en amont. Mise en cause de la politique départementale. Et... c'est tout!

        Mme Desblancs( opposition sans étiquette) se plaint d'une information tardive qui n'a pas permis à l'excellente professionnelle qu'elle est d'analyser les  propositions de la majorité municipale. Et c'est... tout!

        Aucune remarque, aucune proposition alternative.

        Clap de fin de la maîtresse première adjointe.

        Le débat(!) sur les orientations budgétaires est terminé.

        La séance est levée à 19h30.

        Réactions dans l'assistance au delà des membres d'Elgaa. Qu'est ce que c'est que ce soi-disant débat !!?
        Allauch, nous le savons, est une commune où le débat avec les citoyens n'a pas sa place. Depuis des années, toujours aussi peu d'information et des décisions prises entre initiés.
        Un bon sujet d'intervention et de proposition pour Elgaa : la démocratie locale.
        Pour commencer, permettre aux citoyens de connaître à l'avance les dates et les ordres du jour des séances du conseil municipal.
        Ensuite, ceci permettrait à Elgaa de faire connaître ses avis sur les questions traitées lors de chaque séance.

        Prochain rendez vous: Conseil municipal du jeudi 9 avril,
                                                 18h30, salle François Mitterrand 
                                          à l'ordre du jour le vote du budget 2015.