Sous des aspects attrayants, la réalité de notre commune
c’est qu’il y a sur le territoire de la commune, plus de 1000 chômeurs (source
INSEE) et sans doute plus si on intègre les personnes en emploi précaire.
Parmi les sources de création et de développement de l’emploi
il y a :
1)
la revitalisation du centre-ville et de ses
commerces.
2)
Le développement de l’agriculture
3)
Maintien et développement des services publics
4)
Maintien et développement d’une petite industrie
non polluante
Pour les deux premiers points nous pensons qu’il faut
s’appuyer sur le secteur de l’économie sociale et solidaire.
En PACA
l’économie sociale et solidaire, cela représente 3183 emplois (chiffres 2018)
avec une progression de 4% entre 2017 et 2018.
Au plan national
c’est 10% du PIB et représente plus de 2,3 millions de salariés (chiffres
gouvernement 2017) soit plus de 235 milliards d’euros.
C’est un secteur porteur d’emploi stables et non
délocalisables.
Partant de ce constat nous avons l’ambition de créer sur la
commune un pôle de l’économie sociale et solidaire : SCOP, SCIC (Société
coopérative d’intérêt collectif) où les municipalités peuvent directement
s’engager, associations, mutuelles, AMAP, magasins coopératifs d’un nouveau
type et visant à associer autant que faire se peut producteurs, salariés et
consommateurs….
Dans toutes ces structures la mairie peut accompagner et
intervenir de manière directe ou indirecte pour aider à la création d’emplois.
Un pôle de l’économie sociale et solidaire permettrait
d’accueillir les porteurs de projets et de voir les coopérations possibles avec
les autres acteurs du secteur public (Pôle emploi, état, région, autres
collectivités) et avec l’Union régionale des SCOP.
Il peut de ce fait devenir pépinière d’entreprises.
Un exemple concret
et sur lequel on peut travailler immédiatement : la filière des plantes aromatiques.
Ainsi l’entreprise voisine SCOP-TI a commandé pour la seule année 2019 4,6
tonnes de plantes séchées bio (menthe, verveine, camomille), soit 3 à 4 fois
leur poids en plantes fraiches. Sachant qu’une fois récoltées ces plantes
doivent être séchées et coupées, on a là une source de création d’emplois. Au vu du rendement à l’hectare cela suppose de
cultiver, pour ces 3 seules variétés, 5 à 10h de terrain. Ce serait un moyen de
valoriser, aménager et entretenir pour partie les collines d’Allauch
aujourd’hui laissées en friche sur la majorité de leur surface. C’est aussi
évidemment un moyen de protection contre les incendies.
3) Il s’agit de défendre les services publics
existants, de développer ceux qui existent et d’en créer de nouveaux. Par
exemple :
Ø il n’y a plus d’assistante sociale à Allauch
Ø pour la jeunesse allaudienne qui représente selon
les données de l'INSEE de 2016, 3.029 jeunes de 15 à 29 ans (14,3 %de la
population) la mission locale est réduite de façon drastique : à peine 2
matins par mois !
Ø il n’y a pas de service public de l’eau
Ø Pas de service public d’aide à la personne…
Il est donc nécessaire
de développer le service public pour :
Ø
Créer du lien social
Ø
Assurer la réponse aux besoins et l’égalité
des droits (santé, eau, emploi, transports…)
Nous pensons que dans l’immédiat :
Ø
Il faut créer un service social digne de ce
nom (pour exemple la ville de Gardanne pour une population équivalente à
Allauch, emploie 3 assistantes sociales)
Ø
Développer la mission locale en lien avec le
pôle de l’économie sociale et solidaire
Ø
Agir pour que l’hôpital retrouve un service de
première urgence et toutes les fonctionnalités propres à un hôpital digne de ce
nom.
Ø
Créer un service municipal d’aide à la
personne.
Ø
Il faut reprendre en régie municipale, pour en
garder la maitrise et le développement, tous les services externalisés (eau,
vie scolaire, déchetterie)
4)
En ayant en tête que nombre de ces emplois
peuvent entrer dans le cadre de l’économie sociale et solidaire nous
pensons :
Ø
Aux emplois liés à l’environnement et aux
économies d’énergie
Ø
Aux emplois liés à l’entretien des espaces verts
et des collines
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