FILM
- Max Thommes, alias Mister X, est un jeune artiste berlinois sans
histoires. Pendant 30 jours, il a accepté qu’on installe un logiciel
espion sur son portable. Une expérience dans le cadre d’un documentaire,
"Nothing to Hide", qui explore la surveillance des données son
acceptation par la population. Le réalisateur Marc Meillassoux nous en
dit plus, alors qu’un cycle de projections commence mercredi à Paris.
- Sibylle LAURENT
Il
n’a "rien à cacher." Alors il a bien voulu tout montrer. Sans imaginer
où cela allait le mener. Max Thommes est un jeune acteur berlinois. Il a
accepté, pendant cinq semaines, qu’un logiciel espion soit installé sur
son téléphone et sur son ordinateur portable. Inconscient ? Il s’en
fiche en fait. Un peu comme beaucoup de citoyens aujourd’hui. Espionnés,
et consentants. C'est "la technologie", "c'est comme ça", "je ne vois
pas ce qui peut intéresser", "je n'ai rien à cacher", chacun annonce ses
raisons.
Si Max a accepté de se faire espionner, c’est pour une expérience. Celle du film Nothing to Hide, réalisé par les journalistes Mihaela Gladovic et Marc Meillassoux, qui explore la surveillance numérique de masse et son acceptation par la population. Pendant cinq semaines, un hacker et un analyste ont donc regardé, décortiqué, traqué toutes les données récupérées sur Max, pour eux "Mister X". Et vu ce qu’ils pouvaient en tirer pour trouver qui il était. "Qu’est-ce qu’implique pour les individus et pour notre société, le fait que chacun d’entre nous accepte l’idée qu’il n’a 'rien à cacher' ?", questionne Marc Meillassoux. "C’est ça qu’on voulait explorer."
Si Max a accepté de se faire espionner, c’est pour une expérience. Celle du film Nothing to Hide, réalisé par les journalistes Mihaela Gladovic et Marc Meillassoux, qui explore la surveillance numérique de masse et son acceptation par la population. Pendant cinq semaines, un hacker et un analyste ont donc regardé, décortiqué, traqué toutes les données récupérées sur Max, pour eux "Mister X". Et vu ce qu’ils pouvaient en tirer pour trouver qui il était. "Qu’est-ce qu’implique pour les individus et pour notre société, le fait que chacun d’entre nous accepte l’idée qu’il n’a 'rien à cacher' ?", questionne Marc Meillassoux. "C’est ça qu’on voulait explorer."
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